Il n’y a pratiquement plus d’éditeur qui ose publier des recueils de poésie d’auteurs méconnus. L’éditeur se méfie de ce genre de production livresque parce que commercialement, il est difficile d’écouler un recueil de poèmes. Pourtant, il se trouve à Tizi Ouzou une toute jeune boite d’édition qui vient de sortir : “Vivre en rêve”. C’est un recueil où le lecteur trouve de la bonne poésie. Peut-être que la qualité des poèmes a encouragé M. Oubellil, responsable d’ “Odyssée” à “prendre ce risque”. Cette maison d’édition a déjà publié un roman de Rachid Si Ahmed intitulé “Tanekra, la Kabyle révoltée” et annonce la parution prochaine de “Florilège de poésie kabyle”, de Boualem Rabia.Sur la couverture du livre, point de nom de l’auteur. Le poète se cache derrière un pseudonyme : “Maksen”. Comme dans toute poésie, l’amour est omni-présent. On décèle la sincérité de l’auteur qui voit l’amour avec les yeux de l’enfant. Comme l’atteste cette strophe du texte intitulé.Les jeunes poètes de Kabylie nous ont habitués à des textes qui collent plus à l’espace et la réalité telle que vécue dans la région. Chez Maksen, les vers sont plutôt universels. Dans ses poèmes, Maksen donne l’air de ne voir que sa bien-aimée : “Je te promets les cierges de ta naissanceLes prières amusantes de ton berceauL’espoir fabuleux de ton enfanceEt les rêves de ton innocence”Grâce au travail sérieux qu’accomplissent les éditions “Odyssée”, le livre de Maksen est disponible dans toutes les libraires importantes et à un prix accessible…
A. Mohellebi