Une infrastructure à l’abandon

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l Dire que la culture est le parent pauvre dans notre pays semble insuffisant en constatant la situation dans laquelle se trouve le centre culturel Abkouk-Amar du chef-lieu de daïra de M’chedallah. En effet, le simple fait d’y faire une simple virée permet amplement de se rendre à l’évidence d’un véritable laisser-aller des responsables concernés pour lesquels ce genre d’infrastructures semblent n’avoir aucune importance.

C’est une batisse qui offre l’image la plus hideuse que l’on puisse imaginer. Sans formateurs ses cadres et autres, ce centre censé être un carrefour pour les différents talents, tombe dans la désuétude et la dégradation la plus inextricable. En l’état actuel des choses, un seul fonctionnaire continue de lutter contre vents et marées mais étant administrateur de formation, il ne peut rien faire pour redynamiser les lieux.

Ce dernier semble pour ainsi dire assurer les rôles de chef composée d’équipe et ladite équipe en même temps en référence à une scène de la comédie algérienne, portée au petit écran. Sinon, pour ce qui est de la fonction de ce cadre acculé à veiller sur cette structure, elle ressemble plutôt à celle d’un véritable gardien du temple et/ou d’un Quasimodo gardant jalousement sa cathédrale.

C’est dire enfin que la situation, que vit ce centre culturel, n’honore pas les responsables concernés qui doivent agir en conséquence pour réhabiliter ces lieux. Surtout quand on sait que c’est là la seule infrastructure du genre au niveau local et qui est le seul endroit où les jeunes peuvent espérer trouver un havre de paix où ils pourraient exploiter leurs ambitions et talents. A bon entendeur.

L. Khaber

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