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Un projet controversé

Une vingtaine d’habitants de Bouhia, dans la ville de Seddouk, ont réagi par une pétition adressée au président de l’APC et à tous les élus municipaux demandant la délocalisation de la caserne de la Garde communale dont le voisinage est jugé dérangeant. D’après un élu local, ils ont mis en exergue la sécurité et la tranquillité qui seraient, selon eux, menacées. Toujours d’après cet élu, cette affaire a suscité de vives réactions de la part des élus de l’opposition qui ont demandé sa délocalisation lors de la dernière délibération de l’Assemblée communale, pendant que l’exécutif avait décidé du maintien de l’implantation du projet sur le même lieu. Contacté à cet effet, le président de l’APC, dira qu’il est trop tard maintenant pour parler de la délocalisation du projet. “Pourquoi ces résidents ont attendu des années avant de réclamer sa délocalisation. Maintenant que presque toutes les formalités administratives ont été réalisées et le projet est au stade de l’avis d’appel d’offres lancé par voie de presse.

Il ne reste plus que l’octroi du marché à une entreprise qui doit réaliser le projet dès lors que les premières soumissions sont déjà arrivées”, explique-t-il. Un autre élu, responsable d’une commission à l’Assemblée et proche de l’exécutif, a donné d’autres précisions. “Le choix de terrain du projet en question a été fait en octobre 2005 par le délégué chargé de la gestion de la municipalité durant la période de transition. A notre arrivée, nous avons continué la procédure en lançant à la fin de l’année 2006, l’étude architecturale où plusieurs bureaux d’architecture sont passés métrer le terrain. C’est à ce moment-là que les opposants doivent réagir, c’est-à-dire avant que l’APC n’engage des frais de faisabilité du projet à cet endroit”. La Garde communale depuis sa création à ce jour est installée au centre-ville, dans une ancienne caserne de l’armée coloniale, mitoyenne du marché de Seddouk.

C’est en 2005, que les pouvoirs publics ont décidé sa délocalisation du centre-ville à la périphérie par l’octroi d’un projet de construction d’une nouvelle bâtisse. Pour ce faire, les autorités locales et les services techniques ont porté leur choix sur un terrain accidenté situé à Bouhia, non loin des habitations, entre le château d’eau et les locaux commerciaux en construction.

L. Beddar

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