30 000 clandestins ont déferlé sur l’Algérie

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Selon un rapport de la Gendarmerie nationale, le nombre d’immigrés clandestins africains et arabes a dépassé, de 2001 à janvier 2007, les 30 000 émigrés, dont la plupart sont de nationalités africaines. Parmi ces 30 000 clandestins, il a été recensé 1 683 femmes et 1300 mineurs.

14 % d’entre eux, soit 4 200 personnes viennent de pays arabes, comme l’Egypte avec 1 722 clandestins, la Syrie avec 1 386 personnes, 420 Tunisiens, 42 Irakiens, ainsi que 162 Pakistanais. Selon le rapport, le plus fort taux a été enregistré en 2005, avec plus de 6 600 émigrés clandestins, et le plus faible taux a été enregistré en 2003, avec un peu plus de 1800 émigrés. Dans ce nombre d’immigrants arrêtés, 7 700 ont été condamné par la justice à la prison ferme.

Celle-ci a toutefois ordonné la libération provisoire de 1854 personnes, le reste, soit 20 000 personnes, ont été reconduites dans leurs pays d’origine.

Concernant le phénomène des harragas, qui a connu cette année un accroissement des plus inquiétants, le rapport, comprenant une étude psychologique et sociale, a conclu que le phénomène s’est étendu et touche à présent les femmes et les mineurs, et mêmes des personnes dont l’âge dépasse allègrement la cinquantaine.

Le rapport a adopté une étude analytique du phénomène durant le mois de janvier 2007 comme échantillon, étant donné qu’elle a enregistré le plus grand nombre de tentatives à bord des « barques de la mort », avec 725 tentatives, et les pays européens viennent en tête des lieux qui attirent les émigrés clandestins, suivis de quelques pays arabes et asiatiques.

Le classement des harragas par catégories, indique que parmi les clandestins arrêtés en janvier dernier, 62 % sont chômeurs, 6,2 % fonctionnaires, et 5,6 % commerçants.

Y.M / agences

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