Trois cent treize candidats à l’examen du brevet d’enseignement moyen ont été accueillis hier au collège Midini Ahmed situé au chef-lieu de la commune d’At Leqser, dans la daïra de Bechloul. Issus des trois établissements scolaires que compte la région, ces élèves font donc partie de la première promotion qui subira les épreuves d’un examen de l’enseignement moyen mettant ainsi fin au système fondamental initié en 1980. Au premier jour de cet examen, les candidats ont eu droit à un sujet de langue arabe très abordable et qui, pourtant est celle qui détient le coefficient le plus élevé et qui dépasse celui des mathématiques. A ce titre, Kahina, l’une des candidats apostrophés à sa sortie de l’établissement dira : “Le sujet me parait très abordable et à la portée de tous. Franchement c’est une chance pour nous de décrocher le visa vers le lycée car, avec le coefficient 5 de cette matière, il y a lieu de s’inquiéter avant l’entame de l’épreuve.” Cet avis est à vrai dire partagé par la quasi-totalité des candidats rencontrés, et la mine qu’ils ont affichée en est la parfaite illustration. Autre sujet qui a en quelques sortes perturbé les moins bons parmi les candidats est celui des sciences physiques. Même si le sujet n’a pas ébahi quelques candidats, d’autres par contre, nous ont affirmé que ledit sujet jugé long ne leur a pas permis de répondre aux différentes questions durant le temps qui lui est imparti. Nassim, nous dira donc : “il est vrai que les questions ne sont pas aussi faciles comparativement à celles de la première épreuve, mas le sujet est également abordable. Seul le facteur temps pose une difficulté surmontable, et quelques-uns de mes camarades ont plutôt été contraints de travailler directement sur la feuille d’examen pour pouvoir terminer à temps”.
Pour cette année, la langue Tamazight sera incluse dans l’organigramme des épreuves à subir et elle est programmée dans l’après-midi au dernier jour d’examen. Dotée d’un coefficient 2, cette épreuve ne concernera cette fois-ci que les élèves ayant suivi un cursus scolaire de quatre ans dans cette langue. Notons enfin que les moyens matériels et humains réquisitionnés à cette circonstance ont contribué au bon déroulement des épreuves et aucun couac n’est à déplorer.
M. Smaïl
