l Le fils de Ali Benhadj, numéro 2 de l’ex-Front islamique du salut dissous (FIS), Abd El Kahar, a rejoint les rangs de l’organisation terroriste de l’ex-GSPC, Al-Qaida au Maghreb islamique en l’occurrence.
Disparu depuis octobre de l’année dernière et suscitant moult interrogations, notamment de la part de sa famille qui réclamait » la vérité » sur son sort, le jeune de 19 ans est apparu avec ses acolytes sur un enregistrement vidéo, armé d’un kalachnikov, dans les refuges d’Al-Qaida au Maghreb islamique, en compagnie d’un groupe d’hommes armés, dont des Maghrébins qui ont rejoint récemment l’organisation terroriste.
Un enregistrement vidéo diffusé par l’ex- Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), sur un des sites Internet faisant l’apologie d’Al-Qaida, a montré le fils de Ali Benhadj en tenue militaire, portant une Kalachnikov.
D’après l’enregistrement, Abd El Kahar a été surnommé » Mouaouia ». Il a affirmé, dans une courte déclaration, qu’il avait rejoint le maquis dans l’objectif d’ »appliquer la loi d’Allah », appelant au passage les jeunes au « Djihad ».
Il est apparu aussi, sur d’autres images en compagnie de cinq autres terroristes, portant tous des armes. Selon des sources bien informées, ces derniers auraient rejoint récemment Al-Qaida, parmi eux figurent deux Marocains, dont l’un a appelé, dans un arabe classique avec un accent marocain, les jeunes de son pays à « rejoindre les maquis algériens », tout en s’attaquant au roi Mohamed VI, mais également au Président Bouteflika. Le second marocain a fait une intervention similaire à celle de son compatriote. Outre ces déclarations, ces terroristes ont été présentés par l’organisation terroriste comme ce qu’elle appelle « comité de la communication » dans l’enregistrement et comme des combattants appartenant au « bataillon des ghouraba » (étrangers). Une appellation comme tant d’autres attribuées aux terroristes ayant effectué leur « instruction ».
En réaction à la diffusion de l’image de son fils, Ali Benhadj a déclaré à El Khabar ne pas être sûr de l’authenticité de l’enregistrement vidéo et qu’il cherchait toujours la vérité sur la disparition de son fils désormais avéré terroriste d’Al-Qaida.
R. N.