Depuis sa création il y a environ un siècle et demi, le cimetière de la ville de Seddouk n’a pas connu d’extension. De ce fait, il ne peut pratiquement plus contenir de nouvelles tombes. D’ailleurs ces derniers temps dans la plupart des cas, les agents municipaux en creusant des fosses mortuaires, butent souvent sur des ossements. La municipalité face à l’extrême urgence de la création d’un nouveau cimetière, a sollicité le terrain d’une EAI situé à quelque 500 mètres de l’ancien cimetière. Le propriétaire du terrain, selon un adjoint du maire, prenant en compte le bien fondé des arguments développés par les autorités locales et constatant que le projet représente une utilité publique, a accepté facilement de céder la superficie sollicitée au bénéfice de la collectivité. L’assiette foncière d’une superficie de
13 839 m2 est située sur le flanc Est de la Cité d’urgence. “Relevant du domaine agricole, les formalités administratives relatives au transfert de propriété de l’entreprise agricole à la commune, entamées récemment mettront inéluctablement du temps à se concrétiser”, précise néanmoins notre source. En attendant, l’exécutif communal, recherchant une solution temporaire et pour parer dans l’immédiat au problème de saturation, a pris l’initiative d’opérer une petite extension dans l’ancien cimetière par l’arasement d’un petit monticule de terre le séparant de l’ancien abattoir, lequel n’a pas été utilisé jusque-là, en raison de son relief légèrement accidenté. Le petit espace à récupérer devrait recevoir les nouvelles tombes en attendant l’extension envisagée.
L. Beddar
