Samir Hadjaoui
On peut prendre 4 buts et faire un match sérieux : tel pourrait être la leçon du match de Samir. Battu sur penalty, il trouve tout de même le moyen, via une superbe parade, de faire en sorte que les Verts gardent l’avantage avant la pause. Auteur d’un triple arrêt ensuite, il s’incline encore sur penalty et sur deux autres buts quasiment imparables.
Ismaël Bouzid
Sans doute le joueur défensif le plus à la peine durant toute la rencontre. Impliqué sur le penalty qui entraîne l’ouverture du score, il paraissait ensuite bien perturbé en loupant quelques transmissions et en étant battu dans les duels (notamment sur le but de Cambiasso). Plus à l’aise au fil du match, il a mieux fini sans, toutefois, nous ôter cette impression que notre coté droit défensif est visiblement encore en chantier.
Antar Yahia
Placé à gauche dans une défense axiale à trois, il a retrouvé plus de punch, et, s’est logiquement montré plus à l’aise que contre le Cap Vert. Son joli but de la tête remet l’équipe dans les rails, après une entame très difficile, et son jeu de tête a souvent permis de renvoyer des ballons dangereux. Il est à l’aise dans ce schéma à 3 et cela s’est encore vu.
Mehdi Meniri
En patron de la défense, sa première mi-temps fut tout simplement remarquable, l’Algérie ne concédant qu’une seule véritable occasion aux Argentins. Remportant un grand nombre de duels, sortant souvent à bon escient, il s’est même permis le luxe de monter et de réussir une très belle frappe en première mi-temps. Opportuniste sur le second but, sa faute un peu bête sur Messi entache un peu un match qu’il a pourtant réussit dans l’ensemble.
Madjid Bougherra
À droite de Meniri, le troisième de nos défenseurs axiaux a été égal à lui-même dans les duels et dans le jeu aérien. Plus en difficulté dans ses relances, il a fait preuve d’une combativité à toute épreuve mais en étant plus sobre que ses deux compères.
Abderaouf Zarabi
Dans la lignée de ses dernières sorties en sélection, Abderaouf a pris beaucoup d’assurance sur ce côté gauche qui lui va, désormais, comme un gant.
Il a eu de gros clients, il a parfois été en difficulté mais, il a aussi mis en difficulté tous ses vis-à-vis et offert constamment une solution à ses coéquipiers offensifs. Son entente avec Belhadj est une bonne nouvelle pour la suite.
Yazid Mansouri
D’abord discret ! pris de vitesse par la circulation très fluide des Argentins, il est progressivement monté en puissance en même temps qu’il prenait le pouls de ses adversaires. En seconde période, il a permis, par moment, d’enclencher de jolis mouvements, en étant constamment un appui pour ses partenaires et en écartant bien le jeu.
Chadli Amri
Que dire, sinon que ce joueur est étonnant d’adaptation à ce poste de relayeur. Percutant, vif, explosif, les qualificatifs manquent pour décrire son entame de match. Artisan, avec Ziani et Belhadj, de l’inversion du score, il s’est battu, a commis, certes, beaucoup de fautes, mais en harcelant souvent le porteur du ballon et il aurait même pu inscrire un but s’il n’avait pas été un peu court. Difficile pour lui de tenir tout un match à ce rythme, mais quelle débauche d’énergie !
Nadir Belhadj
Il est à l’origine direct ou indirect des trois (3) buts de nos Fennecs, mais on ne peut résumer son match à ça, tant Nadir a montré des qualités. Son positionnement plus haut en milieu de terrain est une vraie réussite, comme nous l’avions vu en Guinée.
Que ce soit avec Ziani, Amri ou Zarabi, il a combiné avec tout le monde et a pris, très souvent, le relais de Ziani dans l’animation. Nadir a pris une autre dimension en club et cela s’est répercuté, sur la sélection.
Karim Ziani
Ah ! si Ziani pouvait enchaîner un troisième match de ce calibre… Gourmand, très gourmand le meneur de jeu des Verts a encore su jouer sur ses qualités de percussions et sa qualité de centre pour mettre en danger, à de nombreuses reprises, l’arrière-garde des Ciel et Blanc. On l’avait laissé “inarrêtable” contre le Cap Vert, cette fois c’est face à une défense de haut niveau qu’il a encore montré qu’il en fallait beaucoup pour le stopper quand il est lancé. Son entente avec Belhadj et Amri fut, par moment, un régal.
Nourredine Deham
Le seul attaquant des Fennecs a réussi, chose difficile, à s’extirper très souvent de l’étau argentin en venant intelligemment décrocher pour permettre au bloc de remonter. Précieux dans ce rôle durant tout le temps qu’il a passé sur la pelouse, il a, souvent, seul dans la surface, obligé les Argentins à concéder des corners, des coups de pieds arrêtés, et quand on connaît l’efficacité des Fennecs dans cet exercice, on ne peut que l’en féliciter. Une prestation de bon niveau.