Deux opérations d’assainissement en cours

Partager

l Les routes, l’alimentation en eau potable et l’assainissement sont indubitablement les trois commodités dont a besoin essentiellement le citoyen dans les villages des communes déshéritées, pour l’électricité la couverture est presque totale. A Frikat, les élus locaux attaquent de front ces trois problèmes qui souvent ont été négligés ou laissés en marge durant des années. Ainsi, des opérations d’assainissement ont été inscrites pour l’exercice en cours dans le cadre des Plans communaux de développement (PCD). Pour en savoir plus sur ce qui a été fait dans ce domaine, nous nous sommes rapprochés de Amar Arib, en sa qualité de premier responsable de cette municipalité. “Avant d’aller à la commission d’arbitrage, nous avons d’abord recensé toutes les priorités par village. Bien que tout n’ait pas été satisfait, je peux tout de même vous dire que l’essentiel nous a été accordé, tel le bitumage des routes importantes, l’eau potable et bien sûr l’assainissement”, nous a répondu notre interlocuteur. Pour l’exercice de l’année en cours, le président de l’APC nous a informé que trois villages vont bénéficier d’opérations de ce genre.

“Au programme, l’assainissement d’Imarzak, d’Ifatathène et Mizrara Est”, a-t-il ajouté.

Et d’expliquer : “notre objectif est de mettre en place dans tous les villages de notre commune des réseaux d’assainissement. Il ne faudrait laisser aucune habitation sans cette commodité. Il est inadmissible qu’en 2007 de voir des maisons sans toilettes. Pour les constructions nouvelles ou éloignées, nous trouvons toujours une solution”. Effectivement, nombreux sont les villages où les réseaux d’eaux usées sont vétustes à telle enseigne que leurs occupants recourent à des fosses ou carrément à jeter ces déchets en pleine nature. M. Arib Amar précisera encore, à la fin, que la quasi-totalité des opérations retenues dans les PCD et même des PSD dans la commune qu’il préside sont soit achevées ou soit en cours. Ainsi, de nombreux élus nous ont signalé, à maintes reprises, qu’en principe les responsables de la wilaya chargés de la programmation doivent augmenter la cagnotte à chaque fois qu’une collectivité réalise ce qui lui a été accordé car, ont-ils ajouté, dans certaines municipalités les projets sont restes en souffrance durant des années.

Amar Ouramdane

Partager