Mais,force est de constater que l’appareil exécutif du parti ne considère aucunement tenu par le respect de ses propres textes statutaires?En dépit des voix de plus en plus nombreuses qui s’élèvent face à des transgressions répétées,l’appareil exécutif répond par la politique de l’autruche. Le mouvement de protestation militant qui perdure depuis le 31 août 2006,date de son premier sit-in au siège national du FFS,est ignoré.”Le dossier est clos” a affirmé le premier secrétaire national dans un point de presse convoqué au lendemain de la session du conseil national des 31 mai et 01er juin 2007. Le dernier appel de la protesta à l’attention du président et des membres du consiel national,en date du 30 mai 2007,est resté lettre morte. Faisant fi de toute déontologie politique, la direction du parti fonce droit, tel un rouleau compresseur,vers des objectifs inavoués.Comment expliquer sinon,les délais impossibles impartis à l’organisation de nos échéances,après trois années de retard sur les dates statutaires ? Comment justifier la violence symbolique que représente la mise entre parenthèses des statuts et du règlement intérieur du FFS? C’est dans ce contexte d’exception qu’une réunion de militants de la protesta s’est tenue ce jour 08/06/2007 à Bouira.Après un examen approfondi de l’évolution de la situation organique et politique qui prévaut à l’intérieur de notre organisation,nous:
* Dénonçons vigoureusement le mouvement dans l’immobilisme auquel se livre de la direction national du FFS.Notamment dans “sa” préparation de “la conférence de l’audit national démocratique et transparent” prévu pour les 21 et 22 juin 2007 à Alger.En effet,nos textes fondamentaux codifient clairement les modalités d’organisation de cette conférence de l’audit.Ils prévoient la mise en place par le Conseil national d’une commission de préparation de l’audit.Cette commission nationale statutaire, seule habilitée à en définir les modalités d’organisation,n’est pas installée. L’article 6.6 des statuts du FFS stipule pourtant que :
“…l’organisation,la composition et le fonctionnement de ladite conférence sont du ressort du conseil national”.En se chargant autoritairement de l’organisation ce premier rendez-vous statutaire,l’appareil exécutif se retrouve de la sorte “juge et partie “il contourne ainsi un impératif statutaire en toute impunité. La séparation des pouvoirs est pour une énième fois mise à mal
* Interpellons une nouvelle fois le conseil national dont la passivité face à la confiscation de ses prérogatives statutaires favorise le coup de force en cours. Son silence est assourdissant. En ce sens,se responsabilité est engagée dans cette situation”rocambolesque et insensée” qui caractérise la vie du parti.
* Rejetons l’opacité dans laquelle cet audit se prépare. La médiatisation à profusion de “rencontres” militantes supposées dégager “démocratiquement” des délégués à travers “38 fédérations”,ne trompe personne. Aujourd’hui,aucune fédération,y compris celles du centre du pays,ne fonctionne normalement.Suels quelques comités ad’hoc et chargés de mission désignés,font office de structures légitimes ! Quelle crédibilité a-t-on lorsque l’on s’entête à ne pas tirer la quintessence des diverses CPE ratées et leçons des inénarrables transgressions effectuées au grand jour,sans arbitrage un déni total du “Droit d’avoir des droits” ?
Alertons l’opinion publique sur les risques qui prèsent sur le FFS. Notamment si se confirme l’hypothése de la tenue, au deuxième jour de ce rendez-vous, d’un pseudo-congrès administratif à la mesure de ses initiateurs. La présence d’un huissier de justice,annoncée par le 1er secrétaire lors du dernier conseil national,soulève des interrogations légitimes.
D’autant plus que Karim Tabbou clame à qui veut l’entendre que cette rencontre mettra fin à toute légitimité autre que celle de l’appareil du parti. Cette prophétie ne révèle-t-elle pas les dessous d’un coup de force annoncé : la tenue d’un congrès préfabriqué? En l’absence de tout recours à l’intérieur du parti malgré nos incessantes interpellations des instaces de souveraineté et de président Hocine Ait Ahmed,garant statutaire des textes et de leur application, et en désespoir de cause, nous sommes déterminés à en appeler à l’Internationale socialiste et à son comité d’éthique. Nous solliciterons nos camarades de l’émigration afin qu’ils portent nos doléances et prennent à témoin les partis amis, membres de cette Instance internationale.
Vive l’Algérie
Vive le FFS
Gloire à nos martyrs
P/ Les protestataires
Brahimi Mohamed
Kaci Ramdane
Ramdane Hammadi
Hanifi massinissa
Sid Mohamed
