l L’Assemblée populaire nationale a parachevé hier matin sa structuration. Après avoir entériné, la veille, les vice-présidents, au nombre de neuf, la direction de l’Assemblée a installé, dans la matinée d’hier, les commissions permanentes, douze au total.
Au delà de l’aspect protocolaire, l’on note que plusieurs responsables, et pas des moindres, sont issus des partis de l’opposition, notamment du Parti des travailleurs et du RCD. En plus de deux vice-présidents, Ramdane Taazibt, pour le PT et Noureddine Aït Hamouda pour le RCD, les deux formations disposent d’une commission chacun.
Ainsi, Mohcine Belabbès, de la formation de Saïd Sadi, préside la commission culture, communication et tourisme, tandis que Djafar Kamel du PT préside la stratégique commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification.
Pour le reste, les trois partis de l’Alliance présidentielle se partagent l’essentiel, même si, sans surprise d’ailleurs, le FLN a le vent en poupe avec, en plus de Abdelaziz Ziari, trois vice-présidents et quatre présidents de commissions, c’est, bien entendu, les commissions les plus stratégiques, telles les financesn la défense, les affaires étrangères et les libertés, qui reviennent de droit au parti de Abdelaziz Belkhadem.
Côté groupes parlementaires et aux côtés des partis qui comptent plus de 10 députés exigés par la loi, les indépendants et le courant républicain ont réussi à constituer leurs groupes respectifs.
Si le groupe des indépendants n’est pas forcément une surprise, celui désormais appelé coordination des démocrates républicains, constitué autour de l’ANR, MJD et RPR, l’est. Les républicains pourront ainsi, au moins, bénéficier d’une permanence au niveau de l’hémicycle. Le groupe pourra même s’élargir au-delà des 20 députés, un nombre exigé par le règlement intérieur pour pouvoir déposer des projets de lois.
Ali B.