l Il n’échappe à personne que par manque de foyers pour jeunes dans cette commune, tout est centré au niveau de la Maison de jeunes du chef-lieu baptisée Frères-Cherchar. Cette dernière est incontournable pour l’organisation de n’importe quelle activité culturelle. Ainsi, c’est le seul lieu qui permet aux jeunes de se distraire ou encore d’activer dans divers domaines. Ce mois de juin s’annonce bien à Oued Ksari. Du 4 du mois en cours jusqu’au 7, les responsables de cette infrastructure ont organisé des journées d’information sur les arts lyriques. Pour rompre la monotonie, quatre troupes musicales sont venues des Maisons de jeunes de Aïn Zaouia, de Boumahni, de Mechtras et de Frikat. Celles-ci ont animé des galas artistiques dans la grande salle de la Maison de jeunes. Des conférences ont été aussi organisées sur les arts lyriques dans toutes leurs formes et leurs styles. En tout cas, ce genre d’activités sont à encourager afin de permettre aux jeunes d’apprécier ces styles musicaux. Dans trois jours, ce centre culturel, s’il convient de le désigner de la sorte, va devenir carrément un théâtre. A partir du 11 juin, cette Maison de jeunes va abriter des journées théâtrales pour enfant. Une réunion a été tenue avant-hier vendredi, entre les responsables de ce lieu avec le mouvement associatif local afin de peaufiner le programme. En tout cas, ce rendez-vous arrive à point nommé avec la fin des examens de fin d’année. Ce qui permettra aux écoliers, aux collégiens et aux lycéens d’apprécier les pièces qui leur seront présentées par les troupes participantes. Au niveau de la commune d’Aït Yahia Moussa, déjà, cet art a eu son ancrage grâce à l’association Thighri qui a, à son actif, des pièces, notamment Blanche Neige et les sept nains adaptés en tamazight. “Nous avons une vision toute autre sur cet art. Nous avons souhaité que chaque village et que chaque école ait sa troupe”, nous a déclaré un membre fondateur de l’association. Ainsi, durant quelques jours encore, la Maison de jeunes Frères-Cherchar va accueillir tout ce public qui, pour la première fois, assistera à ces activités auxquelles il n’est pas habitué. Tout le monde s’accorde à dire qu’il faudra multiplier de telles rencontres afin d’éveiller tous ces enfants et tous ces jeunes qui n’ont pas où aller.
Amar Ouramdane
