Trois blessés dont un grièvement

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Enfoui dans un sac en plastique et déposé parmi d’autres objets hétéroclites à proximité d’une échoppe où l’on vend des appareils de téléphonie-mobile, l’engin explosif a été, de toute apparence, actionné à distance par un commando de l’ex-GSPC.

Le propriétaire du kiosque en question, ancien patriote au douar voisin d’Ouled Ali, âgé de 35 ans environ et répondant au nom de Mohamed Ouagnou a eu les deux jambes arrachées par les éclats de la bonbonne meurtrière. Deux autres blessés ont été également dénombrés suite à cet attentat. Le souffle de l’explosion, entendu dans plusieurs quartiers de ce centre urbain, a fortement endommagé deux baraques faisant office de points de vente. Pris de panique, les passants courraient dans tous les sens sans savoir où aller. L’ordre fut immédiatement rétabli suite à l’intervention des forces de sécurité. Les trois victimes ont été évacuées vers un hôpital de la périphérie.

Hier en milieu d’après-midi, la police scientifique était encore sur les lieux pour y mener son enquête.

On acquiert la certitude que cet énième acte brutal est l’œuvre d’une serriate de Katibet El Arkem, regroupant au bas mot une trentaine de terroristes fichés par les services de sécurité. L’un des émirs de cette section sanguinaire de l’ex-GSPC, Youcef Khelifi, et ses nombreux acolytes ont été condamnés la semaine passée à des peines capitales et d’autres à perpétuité près la Cour pénale de Boumerdès qui poursuit sa deuxième session criminelle.

Succédant pour la seule commune de Zemmouri, à trois autres attentats depuis janvier 2007 et dont le dernier en date a ciblé un convoi de la Gendarmerie nationale, ce coup d’éclat s’apparente à une énième tentative de diversion de la part de la soldatesque locale d’Al Qaïda, fortement soumise à une pression des forces de sécurité.

Salim Haddou

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