l Le club Omnisports de maâtkas est monté au créneau encore une fois pour dénoncer “les agissements” du directeur de la Maison de jeunes locale, accusé de vouloir chasser ces centaines d’athlètes de leur siège et de la salle omnisports.
En effet, dans une déclaration rendue publique, la JSCM n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur le responsable de cette infrastructure de la jeunesse en le citant nommément.
“En sus des problèmes que la JSCM endure sur le double plan matériel et financier, le directeur de la Maison de jeunes n’a cessé depuis son installation à la tête de cette infrastructure, de nous harceler par des procédés pour le moins machiavéliques”.
Les rédacteurs de cette déclaration plus enfoncent encore le clou en ajoutant ce bémol “censé pourtant défendre l’intérêt de la jeunesse de Maâtkas, il (le directeur, ndlr) s’adonne paradoxalement à la volonté de nuire à cette même composante”, en invitant l’opinion à juger : “Il a eu le culot de saisir un huissier de justice pour — figurez-vous — chasser des centaines d’athlètes d’une structure appelée au contraire à les contenir. Devant toute cette pression imprégnée d’un excès de zèle certain d’un directeur qui s’est trompé de vocation, nous prenons à témoin l’opinion publique quant à un éventuel dérapage que nous tentons d’éviter”.
Les dirigeants de ce club populaire avaient avancé en fait, qu’ils sont en train de faire des pieds et des mains pour contenir la colère de plus de 400 athlètes qui veulent recourir a des actions musclées. Ces derniers arguent que la Maison de jeunes appartient aux jeunes et non aux bureaucrates ! Certains de leur légitimité les responsables de la JSCM ont été toutefois rassurés par les élus à leur tête le P/APC, lesquels ont confirmé la légitimité du combat de ces sportifs.
“Le premier magistrat de la commune n’a pas manqué de nous soutenir. Le siège et la salle omnisports sont la propriété du club depuis maintenant 17 ans comme cela est de notoriété publique. La légitimité ne se discute pas”,reprend entre autres la déclaration affichée aux quatre coins de la circonscription.
Avant de clore leur rédaction, les auteurs ont interpellé “une énième fois les pouvoirs publics APC, daïra et surtout la DJS qui doivent rappeler à l’ordre l’actuel responsable de la Maison de jeunes dont les abus de pouvoir sont notoires au risque de créer un grave précédent…”.
C’est dire que cette sortie publique des dirigeants de la JSCM a défrayé la chronique locale. Nous reviendrons sur la suite donnée à cette affaire rocambolesque.
Idir Lounès
