l Alors que les travailleurs de Cosider, unité d’El Asnam, continuent leur grève enclenchée le 8 mai dernier, sept de leurs camarades ont carrément entamé une grève de la faim, vendredi passé. Cette ultime action de contestation ne prendra fin qu’une fois les grévistes rétablis dans leurs droits, affirment les protestataires. Pour rappel, cette colère est motivée par la délocalisation de l’unité inscrite à l’ordre du jour de la direction. Une délocalisation dont les travailleurs payeront les frais, puisqu’il n’est pas question, affirment les syndicalistes, de leur libération avec indemnités. D’où la protestation. La situation obligera la direction à faire appel à 20 chauffeurs venus d’autres unités de Cosider. Une fois sur les lieux et conscients qu’ils fonctionnaient comme casseurs de grève, ces derniers ce rangent du côté des travailleurs. Un comportement qui coûtera leur licenciement. Si, et au plus tôt, des initiatives ne sont pas prises pour désamorcer la crise, il n’est pas exclu que la protestation prenne de l’ampleur et fasse boule de neige.
T. O. A.
