Ils sont jeunes, lycéens ou universitaires, ces adeptes des vacances en haute montagne (Djurdjura). En effet, depuis quelques années, et à la faveur de l’amélioration de la situation sécuritaire sur les montagnes de l’imposant Djurdjura, elles sont de plus en plus nombreuses ces associations de jeunes qui portent leur dévolu sur ces endroits féeriques de Tala Guilef. Tabourth El Ainser Tamda Ouguelmin, Tikjda… sur les hauteurs du Djurdjura, pour y passer de longues journées de camping. Mieux, quelques étudiants de l’université de Tizi Ouzou trouvent un malin plaisir à s’y rendre par voie pédestre. Sacs au dos, outillage et autres ustensiles nécessaires pour leur séjour, ils bravent les dures conditions topographiques et les longues distances pour se rendre en aventuriers dans cette montagne si chère aux Kabyles. Ainsi, ce n’est pas seulement la grande bleue qui attire les foules désormais, il faut compter aussi sur la montagne qui est en train de faire beaucoup d’adeptes.
“Là-haut, point de vacarme, de tracas et de promiscuité : c’est tellement calme et quiet qu’on a du mal à quitter ce féerique endroit”, a dit Ali M, un étudiant, chef d’une “bande” de copains qui s’y rendent chaque année en pareille saison. Pourtant, ces jeunes ne sont ni amateurs de l’alpinisme ni férus de spéléologie : ils adorent juste contempler les paysages splendides et paradisiaques du Djurdjura, loin du stress des villages et des brouhahas de la ville. En fait, en pareille période, leurs feux de camp brillent à des kilomètres à la ronde.
Il faut dire qu’à 1 500 m d’altitude, la température est de 10 degrés, moins qu’à Maâtkas ou Boghni. La seule chose que regrettent nos jeunes aventuriers : c’est cette absence de “champ” téléphonique et de ce fait, impossible de les joindre, eux qui vivent une relative aisance.
Vivement les vacances en haute montagne !
Idir Lounès
