“Je veux jouer à l’OM”

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Dans les rues empruntées par le bus de la sélection algérienne, des milliers de personnes s’étaient massées pour venir acclamer leurs favoris. Au stade du 5-Juillet, 100 000 supporters avaient également pris place.

Ziani n’a pas été décontenancé par un tel contexte et a de nouveau été l’auteur d’une prestation remarquée. De retour en région parisienne, d’où il est originaire, pour des vacances en famille, l’international algérien a accepté de faire le point avec La Provence sur sa situation personnelle. Egalement suivi par Lyon, Lens et l’Inter Milan, l’actuel meneur du FC Sochaux a fait son choix pour la saison prochaine : il place l’OM au-dessus des autres opportunités possibles. Reste un transfert à mener à bien…

La Provence : Récemment, vous hésitiez encore quant à la nouvelle destination que vous souhaitiez privilégier pour la suite de votre carrière. Vous n’étiez pas insensible à l’OM comme à l’intérêt porté par d’autres clubs, dont Lyon. Aujourd’hui, avez-vous opté pour l’OM?

Karim Ziani : Pour l’instant, c’est vrai, c’est à l’OM que je veux jouer. C’est ce que j’aimerai tout au moins. Qu’est-ce qui motive tout particulièrement ce choix? C’est un tout. L’OM, c’est quand même un sacré club ! Il a une histoire.

Qui ne rêverait pas de jouer là-bas? En outre, la perspective de disputer la Ligue des champions constitue un paramètre fondamental. Sans oublier l’ambiance qui règne au stade Vélodrome. Les supporters olympiens sont fabuleux. Bref, à l’OM, tout me plaît.

L’intersaison est maintenant bien avancée. Aimeriez-vous être fixé sur votre avenir le plus vite possible désormais?

Chaque chose en son temps. Là, je reviens tout juste de sélection (avec laquelle, il a disputé deux matches éliminatoires face au Cap-Vert et devant la Guinée ainsi qu’une rencontre amicale devant l’Argentine). Jusque-là, je n’ai donc pas eu vraiment le temps de me pencher sur mon avenir personnel. Mais je suis plutôt serein. Les choses avancent tranquillement. Avec l’OM ? C’est encore trop tôt pour en parler.

Récemment, êtes-vous entré en contact avec Jean-Claude Plessis, votre président au FC Sochaux ?

Non. On ne s’est pas téléphoné. Je le répète, j’étais en sélection. Ma priorité, c’étaient les éliminatoires de la CAN (l’Algérie ne fait actuellement pas partie des meilleurs deuxièmes susceptibles de se qualifier pour la phase finale). Mon cas personnel venait bien après.

Vous avez tout de même su que le président Plessis ne compte pas vous céder en dessous d’un montant fixé à 12-13 M. Qu’en pensez-vous ?

C’est beaucoup. Evidemment. On verra comment vont se passer les discussions maintenant.

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