Il y a de cela quelques trois années, l’association culturelle Sidi Hend Awanou de Larbaâ Nath Irathen avait entamé la réalisation d’un film-documentaire sur la vie et le combat de Massin Haroun. Afin de mener à bien ce projet, les membres de cette association projetaient à l’époque, de collaborer avec les compagnons de Haroun et l’association Tara du village Tifrit. Cette dernière association comptait également lancer en 2003, un grand prix Mohamed Haroun qui serait ouvert aux poètes et poétesses d’expression amagizh. Depuis, nous n’avons eu aucun écho sur ces projets qui intéressent plus d’un. Auraient-ils buté sur le sempiternel manque de moyens, comme c’est le cas d’ailleurs pour tous les autres projets liés à Tamazight ? Par ailleurs, ce grand militant, à l’instar de bien d’autres qui se sont sacrifiés pour que l’Algérie ait une place parmi les nations modernes et civilisées, mérite le moins que l’on puisse dire, une reconnaissance officielle afin de panser les blessures de l’injustice causées par le règne absolu du parti unique et aller de l’avant. C’est justement cela, la réconciliation, la vraie.
K. Kh.
