Ces dernières semaines, les prix des fruits et légumes à El Kseur ont atteint un seuil intolérable et sont devenus inaccessibles aux citoyens au revenu moyen.
En effet, il suffit au citoyen de voir les prix affichés sur les étals des marchés, pour lui donner le tournis et être pris d’une nausée. Le prix du légume de base, la pomme de terre, a atteint les 70 DA le kg, celui de la tomate les 60 DA, le piment et poivron se vendent entre 65-70 DA et la laitue à 60 DA. Du côté des fruits, les prix oscillent entre 140 et 160 DA pour les pommes, pêches et bananes, alors que la nèfle, l’abricot pourtant de saison, leurs prix varient entre 80 et 120 DA, selon le degré de pourriture. Quant à la pastèque, elle est vendue à 80DA le kg, mais sans aucune garantie qu’elle sont arrivée à maturité, puisque les commerçants refusent les “poinçons” de garantie “Tabâa”. Questionnés, certains agriculteurs incombent cette situation aux pluies abondantes qui se sont abattues dernièrement, entraînant un retard dans la récolte des légumes, alors que pour les fruits, c’est dû au changement climatique qui a provoqué la chute des fleurs, et l’excès d’eau ayant retardé la floraison des fruits de plus de 60 jours par rapport aux années précédentes. Ils restent pourtant optimistes, et annoncent une recolte fructueuse des fruits et légumes dès le début du mois de juillet, ce qui amènerait sûrement une déflation des prix. En attendant, déambulons le panier sous les bras !…
B. R.
