l Le nombre de chiens, sans maître, a augmenté de manière inquiétante ces derniers temps à Beni Mansour. La raison est qu’ils ont eu tout le temps de se reproduire et qu’aucun abattage n’a été fait depuis longtemps. Conséquence, ils forment une impressionnante meute de race croisée qui déambule jour et nuit sur la voie publique ou aux abords de poubelles en quête de nourriture. Le jour, ils s’énervent à la simple vue d’un enfant. Mais c’est surtout la nuit que leur menace augmente car ils intensifient leurs allées et venues et sont prêts à bondir sur tout ce qui bouge.
Ces animaux, qu’on ne peut ni vacciner ni attacher pour les protéger, deviennent des vecteurs privilégiés de la rage.
D’aucuns n’ignorent le coût élevé de soins que requiert le traitement. D’aucuns n’ignorent le coût élevé des soins que requiert le traitement ou pour se procurer un vaccin antirabique. La rage a déjà fauché un enfant, il y a quelques années, à Laârkav. Alors ne dit-on pas que “mieux vaut prévenir que guérir”, d’autant que la rage a déjà fait son apparition à Bouira dans la wilaya immédiatement limitrophe ?
Z. F.
5 mineurs à la barre
l Dans le cadre d’une affaire de vol de maisons, la gendarmerie a procédé samedi à la présentation de 5 mineurs devant le procureur près le tribunal d’Akbou. Les faits : un citoyen auquel on a subtilisé 2 valises de chez lui, dépose plainte et fait part aux gendarmes de ses soupçons portés sur un enfant du voisinage. L’interpellation du mis en cause a été une aubaine pour les enquêteurs de trouver en sa possession des objets volés. C’est cette piste qui a permis aux gendarmes d’arrêter ses 4 acolytes. S’agit-il vraiment d’un réseau de vol organisé ? En tout cas, selon nos sources, les premiers éléments de l’enquête mettent en lumière que les 5 mineurs ont bel et bien interagi pour perpétrer des cambriolages de maisons et écouler les produits volés. Une autre audience judiciaire est prévue sine die par la justice qui devrait décider de la suite à donner à cette affaire.
Z. F.