l Lorsque nous disions, il y a quelques jours que “les chantiers s’ouvraient et ne se fermaient jamais” nous ne pensions pas si bien dire. Nous avons dans nos colonnes, annoncé des travaux de bitumage de la RN 71 ainsi que la piste de Ouaghzen. Les usagers ont applaudi, pensant que leur calvaire allait pendre fin. Quelques jours plus tard, ils durent déchanter. Le goudronnage de cette route menant à Souk El Had s’est arrêté, comme par enchantement, au niveau du village d’Aït Ailem, soit sept kilomètres environ avant la fin des travaux. Au niveau du service des travaux publics, aucune information ne nous a été donné puisque le projet “est suivi par les TP des Ouacifs” nous dit-on. Quant à la route de Ouaghzen, elle ne finit pas de nous étonner. Nous avons rapporté le mécontentement des membres du comité de ce village, suite à l’arrêt du bitumage réalisé seulement sur 600 mètres au lieu des 2 000 mètres mentionnés sur l’avis d’appel d’offres. Cette piste n’a pas fini de faire parler d’elle. En effet, le projet a été confié à une entreprise qui, a comme annoncé dans nos colonnes, commencé les travaux, il y a de cela un mois. Rien de plus normal. Cependant, on ne comprend pas l’utilité des placards publicitaires paru dans la presse le 18 et le 19 juin, indiquant que l’appel d’offres est déclaré infructueux puisque les travaux sont déjà confiés à une entreprise. La logique veut que ce soit l’inverse qui se produise. Ce n’est qu’après déclaration de l’infructuosité que l’on a recours au marché du gré à gré.
Nacer B
