La typhoïde, la tuberculose, le choléra, la rage, ces maladies d’un autre âge et beaucoup d’autres sont toujours signalées ça et là à travers le territoire national par les services de santé. Certaines maladies font même des dizaines de morts comme cela a été le cas en 1998, pour rappel, où le paludisme a fait 23 décès dans la région de Sétif et plus de 9 000 cas de choléra ont été détectés en 1986. La prolifération des maladies à transmission hydrique, les cas de méningites, de tuberculose et de rage sont également enregistrés chaque année, comparativement aux années précédentes. Pour ce qui est des MTH et en dépit de nombreux avertissements et campagne d’information du ministère de la Santé et de la Population, notamment durant les périodes de chaleur, les citoyens continuent de vivre dans des lieux insalubres au contact des eaux usées, des détritus et des rats, à l’image des bidonvilles qui se propagent un peu partout et que les pouvoirs publics n’arrivent pas à endiguer jusqu’à présent. Les bureaux communaux d’hygiène tâtonnent depuis plusieurs années car en butte aux difficultés financières et bureaucratiques. Souvent les collectivités locales sont montrées du doigt concernant le respect des normes d’hygiène aussi bien au niveau des lieux publics, des communes que des ensembles d’habitations… Aujourd’hui, si certaines maladies ont été maîtrisées pour ne pas dire éradiquées comme le choléra, d’autres maladies continuent de menacer la santé du citoyen à l’exemple de la typhoïde, où une douzaine de cas ont été enregistrées la semaine écoulée par les services hospitaliers dans la ville de Khenchela.
S.K.S