La saison chaude, catalyseur de l’activité intense des bactéries et des virus, provoque des maladies saisonnières. A cet effet, et dans le cadre de la prévention contre les zoonoses, en particulier la rage et la fièvre aphteuse, le service agricole de l’APC d’Ath Yenni a lancé une campagne de vaccination du 12 au 16 juin. Environ 170 têtes de bovins sont concernés par ce vaccin, dans l’espoir d’éradiquer ce fléau.
D’autant plus qu’un cas de rage est signalé le 3 juin chez un éleveur de bovins. Dès le lendemain, un prélèvement fut traité au laboratoire vétérinaire de Draâ Ben Khedda, pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Sans plus mettre en danger la vie et la santé des citoyens, notamment la famille propriétaire de l’animal malade, des dispositions urgentes sont prises. Dans l’immédiat, les personnes en contact avec les bovins sont évacuées vers la polyclinique de Ouacifs pour être vaccinées.
La désinfection de l’étable est effectuée ainsi que la mise en quarantaine des autres bêtes, mais la crainte de revivre un pareil épisode demeure permanent. La lutte continue, mais le résultat n’est pas garanti à la fin de cette campagne. Une seconde campagne complémentaire, pour une couverture plus large est prévue prochainement par le même service.
Cependant, les chiens errants sont nombreux à partager les places publiques avec les habitants. Des compagnons quotidiens, impossibles à éviter. Il est pourtant nécessaire et d’une urgence extrême d’éliminer ce vecteur porteur de maladies mais aussi de mort.
A ne pas oublier que la rage ne prévient pas, et ne laisse pas beaucoup d’espoir au sujet atteint. Depuis juste un mois, la commune de Fréha a vécu un drame où un homme du village Imzizou a trouvé la mort suite à la morsure d’un chien enragé.
Le même scénario peut se reproduire partout ailleurs, y compris à Ath Yenni. Une campagne d’abattage de ces chiens errants est souhaitée, pour assurer la protection de la population.
Mina A.