“Je suis prêt à discuter autour d’une table”

Partager

L’ex-baroudeur de la JSK, Djamel Menad, dont le nom est évoqué pour un éventuel retour aux affaires du club, plus que jamais dans le besoin d’un souffle nouveau, dit ne pas être, à priori, contre une telle éventualité. Il pose néanmoins ses conditions.

Ce n’est pas la première fois que le nom de Menad est cité dans ce genre d’histoires dont les supporters kabyles ont toujours adoré suivre les péripéties. «Menad de retour ?», c’est en effet le sujet qui passionnerait des milliers de fans kabyles qui ne rêvent que de cela. Le concerné n’est pas contre non plus. Mais pour l’heure, rien n’est fait dans cette perspective, précise tout de go le concerné. «Je vous le dis tout de suite : il n’y a pas eu de contacts entre Hannachi et moi mais s’il y a une bonne volonté, et de bonnes intentions, je suis disposé à apporter ma contribution. On n’a pas besoin d’émissaires entre nous. Qu’on se mette juste autour d’une table et qu’on discute», nous rétorquait hier Djamel Menad lorsqu’on lui demandait de s’exprimer sur l’information rapportée par nos confrères du Buteur dans leur édition du jour évoquant des contacts qui seraient entrepris par Hannachi avec son ex-coach. «C’est vrai que je ressens une certaine frustration qu’on ne pense à nous que lorsque ça va mal. Mais la JSK et ses supporters n’ont pas d’égal pour moi, et je ne peux leur tourner le dos. Je serai toujours là pour eux, sauf que je ne compte pas m’engager dans une aventure les yeux fermés. J’ai mes conditions à poser : il faut assainir la situation car tout n’est pas rose à la JSK, et les quelques bons résultats réussis par l’équipe ne doivent pas constituer l’arbre qui cache la forêt comme on dit. Avouons le, ça va mal à la JSK. Il ne s’agit pas de jeter Aït Djoudi dans la gueule du loup, le club a besoin d’une véritable toilette, et un projet crédible pour le relancer sur la trajectoire du standing qu’il a acquis. Si telle est l’ambition de Hannachi, je suis prêt à discuter avec lui de mon retour. Mais si cela venait à se concrétiser, je dois au moins m’assurer que je travaillerai dans un climat sain. Je ne pourrais pas le faire en montant la garde autour de moi pour déjouer les coups bas. Ce n’est pas mon fort…» No comment !

Djaffar Chilab.

Partager