l La ville de Draâ El Mizan, notamment les quartiers de la cité Caper ainsi que celui de la CNEP sont en chantiers. Il y a lieu de parle également du lotissement Nord dans lequel actuellement, une entreprise est sur le terrain en train de réaliser la distribution du gaz de ville. En effet, ce sont trois cent cinquante foyers qui bénéficieront de cette commodité attendue depuis des années. Lancés à la fin du mois de mai dernier, les travaux ont atteint un taux appréciable. Selon un responsable de ce projet, les travaux seront terminés dans les délais, c’est-à-dire à la fin du mois de juillet. Cela est dû à la facilité du terrain et aussi aux conditions climatiques qui ne retardent aucunement l’avancement des travaux. D’autres opérations sont en cours dans les autres quartiers. A ce niveau, c’est plutôt les raccordements en PEHD qui sont réalisés en vue de remplacer toutes les autres conduites vétustes et incompatibles avec les nouvelles normes. Le même topo est relevé à la cité Zucconi. Les citoyens de ces quartiers ont accueilli avec joie ces projets. Il y a lieu de rappeler aussi que la ville de Draâ El Mizan a bénéficié de soixante milliards de centimes pour l’aménagement urbain. Les habitants attendent de voir toutes les opérations retenues lancées, tel le bitumage de tous les accès, car, il faut le souligner qu’à l’intérieur de la ville, les artères sont entièrement délabrées. Jusqu’à présent, le seul axe bitumé est celui allant du technicum situé à la sortie de la ville vers Tizi Ghennif jusqu’à la pompe essence à l’autre sortie vers Boghni qui a été réalisé. Ce retard serait dû au manque d’entreprises réalisatrices. “Il y a un manque énorme d’entreprises spécialisées dans ce genre de travaux”, nous a confié le maire lors de l’une de ses interventions. En tous cas, puisque cette cagnotte est dégagée par l’Etat, la population espère voir cette ville changer de look après un abandon de plusieurs années, à telle enseigne qu’on ne peut plus croire qu’elle est l’une des villes des plus anciennes d’Algérie car son élévation à ce statut remonte à la fin du dix-neuvième siècle.
A. O.