Face aux dangers du réchauffement climatique, à la pénurie d’eau de plus en plus manifeste, une politique pour son exploitation exemplaire, quant à de lui permettre une distribution conforme aux différents secteurs s’impose. Et c’est dans ce cadre qu’un projet de réutilisation des eaux usées épurées pour l’agriculture et dans la perspective de signature du document relatif au projet » étude faisabilité sur le system intégré de gestion du bassin pour la réutilisation des eaux usées épurées pour l’agriculture « , que le Ministère Italien de l’Environnement et du Territoire vient d’annoncer sa contribution par un financement de ce projet à hauteur de 153 000 euros. Ce projet s’inscrit dans le cadre du partenariat renforcé entre l’Algérie et le Programme Hydraulique International de l’UNESCO (PHI). Deux sites sont concernés par ce projet, a-t-on annoncé au département des Ressources en Eaux. Il s’agit du bassin versant du lac de Réghaia et de la station d’épuration de Constantine. Une étude de faisabilité vise à améliorer les connaissances dans le domaine de l’assainissement en vue de résorber le déficit des ressources en eau par la réutilisation des eaux usées épurées pour l’agriculture. La réalisation de cette étude de faisabilité est prévue sur une période de deux ans. La date de la signature officielle dudit contrat entre la Division des sciences de l’eau du PHI et la Direction de l’assainissement et de la protection de l’environnement du Ministère des Ressources en Eaux est fixées, pour hier à Alger
Ce projet, indique-t-on, constitue une première étape de coopération en matière de ressource en eau qui pourrait s’étendre sur plusieurs années. Il constitue un modèle pour d’autres projets en perspective à la fois avec l’UNESCO et le partenaire italien. Dans un autre registre, le Ministère des Ressources en Eaux a affirmé en marge de la signature de l’accord de partenariat que les réserves en eaux dans l’ensemble des barrages du pays ont atteint 50,23%.
Y.M