Le jeune Abdelhamid Oussadi, un mordu du sport, nous parle à travers cet entretien, de la discipline du fitness aérobic, mais aussi de ses projets pour l’avenir. Ecoutons-le :
La Dépêche de Kabylie : Question rituelle, présentez-vous à nos lecteurs ?
Abdelhamid Oussadi : Je suis natif de Sidi Aïch, né en 1977. Je suis un éducateur en sports, pluridisciplinaire en plus. Mon engouement pour le sport date de mon enfance ; j’ai débuté la pratique sportive très tôt. Depuis une dizaine d’années, je suis devenu instructeur et entraîneur dans les disciplinés de la forme physique et arts martiaux, aérobic, fitness, musculation et karaté.
Parlez-nous de chacune de ces trois disciplines ?
Le karaté do est plus ou moins bien connu et répandu à travers nos contrées, en revanche, le body-building, dont je suis un ex-compétiteur, je le définis comme un sport de force, à même de construire le corps et de forger les muscles. Le fitness aérobic, apparu dans les années 80 signifie “santé et forme”, sa pratique consiste en un ensemble d’activités destinées à maintenir la forme physique ; le fitness dans l’aérobic est une gymnastique modelant le corps grâce à des mouvements rythmés par une musique. N’est-ce pas là une façon idéale de se défouler, renforcer sa musculature et garder la ligne, comme on dit ?
Y a-t-il un rapport entre ces disciplines ?
Les athlètes du karaté et/ou du body building ont aussi besoin de la pratique du fitness aérobic, dans le but d’acquérir de la puissance, une force de frappe, de la souplesse, de la résistance et un bon équilibre physique.
Le fitness aérobic est-il l’apanage des athlètes avérés ?
Ce sport n’est nullement destiné à un public restreint. A titre d’exemple, celui-ci joue un rôle dans la rééducation, ainsi il arrive que pour ce même objectif, des médecins envoient leurs patients chez notre “Club vital gym” avec une prescription de mouvements à effectuer.
Par ailleurs, tout le monde, sans tenir compte ni de l’âge ni du sexe, peut pratiquer ce sport. J’ajoute que le fitness aérobic permet de modeler le corps, d’oxygéner les tissus de l’anatomie humaine, de rester en bonne santé et il n’y a aucun risque de se blesser lors des séances d’entraînements. Mais côté pratique, il y a problème car, considéré comme une gym douce, seules les femmes choisissent ce sport ! Dommage.
Des projets ?
D’abord continuer l’effort de faire le maximum pour prouver aux femmes et aux hommes l’importance et la beauté du fitness aérobic. Je souhaiterais enfin avoir les facilitations qu’il faut afin de pouvoir former des éducateurs dans cette discipline.
Nadour Youcef