l Suite à votre article publié en date du 19 juin 2007 signé par Mohamed Mouloudj, nous, comité du village Selloum, vous prions de bien vouloir insérer ce droit de réponse au lieu et place de l’article incriminé.
Nous avons, en effet, pris des mesures visant à assainir les pratiques de certaines personnes agissant à l’encontre des coutumes kabyles qui nous sont chères, il n’a été aucunement question d’interdire “… la consommation d’alcool ni d’imposer une tenue vestimentaire conforme au texte du Coran…” ni d’interdire “tenues décolletés pour les femmes” et autres atteintes portant atteinte aux libertés individuelles. Nous nous sommes réunis uniquement pour justement préserver ces libertés individuelles qui nous tiennent à cœur, comme tous bons démocrates.
Concernant les soi-disant “extrémistes religieux” qui innovent en métier de totalitarisme religieux, nous tenons à informer l’opinion publique que notre village, Selloum, un des rares villages kabyles dont les jeunes n’ont pas rejoint les maquis durant les années de braise. Pourtant, notre communauté à l’instar des autres localités a carrément souffert de terrorisme en perdant six (6) de ses meilleurs enfants ; pourquoi donc aujourd’hui s’entêter à nous identifier comme une école pour “… apprenti taliban” ?
Certes, notre village a été largement diffamé sur le net avant de l’être par votre journal, ou plutôt… notre journal.
Nous nous réservons le droit d’ester en justice toutes les personnes qui calomnient impunément le village Selloum, plus connu sous le nom Azrou Gutvir, un village qui, pour rappel, n’a cessé de revendiquer haut et fort ses aspirations démocratiques, même durant la guerre de Libération nationale pour laquelle 43 martyrs se sont sacrifiés.