L’idée consiste à construire un cadre organisationnel synergique pour les chercheur universitaires, les entrepreneurs et les représentants des collectivités locales.
Un premier geste concret est engagé dès la séance inaugurale: signature d’une convention de partenariat entre l’université de Béjaïa et l’Agence nationale de la géologie et du contrôle minier. Le recteur et le directeur de l’ANGCM apposent leurs paraphes sous l’oeil goguenard d’Issad Rebrab, P-DG du groupe Cevital, incontournable partenaire de l’université dans tout ce qui a trait à ses rapports avec le monde productif.
Le wali de Béjaïa, le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur, le vice-président de l’APW, des députés de la wilaya sont là à rapporter la caution de leurs responsabilités à une initiative qui se veut novatrice de bout en bout. Il s’agit pas, souligne d’emblée le recteur, d’organiser une énième rencontre entre l’université et le monde productif, mais de passer à un mode d’organisation supérieur.” C’est une institution établissant le lien entre l’université et le monde productif qui entend s’inscrire dans la durée et qui a déjà une feuille de route bien tracée à travers l’organisation, tout le long de l’année, de séminaires et d’ateliers centrés sur les préoccupations des partenaires”, souligne Djoudi Merabet.Contrairement, il sera loisible à un porteur de projet, quelle que soit sa qualité, de le soumettre à l’appréciation des membres du Forum et tenter de s’attacher des partenaires parmi les représentants des entreprises et des milieux financiers.
L’idée n’est pas sans rappeler celle en vogue des “ incubateurs”. L’université de Béjaïa possède une bonne expérience en matière de rapprochement avec le monde des entreprises. Un club université-entreprise a été déjà mis en place en juin 2005 avec Saidal, Cevital, EPB, et ENPEC pour s’élargir ensuite à d’autres entreprises.
Il a notamment à son actif l’allocation de bourses aux chercheurs du troisième cycle et le traitement par l’université de problèmes concrets qui se posent à ces entreprises.
L’université a parallèlement engagé le rapprochement à travers la mise sur pied du système LMD dont la sortie de la première promotion de licenciés est fêtée hier avec à la clef beaucoup de contrats de travail pour ces diplômés frais émoulus.
Cette nouvelle architecture des études, centrée sur une licence de trois autres années, constitue une mise au diapason des contenus didactiques avec les attentes du monde productif. Sa pertinence s’évalue fort justement en termes d’insertion professionnelles des nouveaux diplômés.
M. Bessa
