La route secondaire desservant l’importante agglomération Thamourth Ouzamour vient en prolongement du village Ath yavrahim côté sud avec une partie du village Ath Yakhlef. Cette route constituée d’une bretelle prenant naissance à la sortie sud de la ville de M’chedallah au niveau du marché hebdomadaire rejoint à quelque quatre kilomètres plus loin la route de Slim à l’entrée d’Ath Yakhlef.
Complètement saccagée par le passage d’un réseau d’assainissement, cette route aménagée il y déjà a plus de dix ans est devenue impraticable à l’heure actuelle, pénalisant deux importantes localités. Cela est dû au laisser-aller et au manque d’entretien qui ont achevé l’œuvre destructrice pour laquelle se sont conjugués la main de l’homme et les éléments naturels. Les automobilistes évitent d’emprunter cette piste truffée de nids-de-poule, sauf en cas d’urgence. Cet itinéraire est déserté par les fourgons de transport de voyageurs causant d’énormes désagréments aux riverains qui renouent avec la marche à pied pour rejoindre la ville. Pour ceux qui effectuent des achats et doivent ramener leurs commissions, il ne leur reste d’autres moyens que celui de faire appel à un clandestin, un luxe que ne peuvent se permettre que les nantis, quant aux plus pauvres ; ce sont leurs épaules qui payent les frais d’une négligence qui a tendance à se généraliser. Les autorités compétentes ne doivent-elles pas se pencher sur ce cas qui pénalise plusieurs milliers de citoyens ?
Omar S.
