En somme tout un brouhaha qui a sous-entendu des appréhensions visiblement nourries par la direction du club qui ne voulait vraisemblablement pas prendre tout sur elle devant les inconditionnels. Ainsi le limogeage de Aït Djoudi serait une démission volontaire; Kamel Mouassa a effectué son come back comme le souhaitait le » comité de supporters « , et surtout par un bon ami, Saïb en l’occurrence, pour l’assister.
Le contexte étant reconstitué, pas la peine de remuer là-dessus puisque l’intention n’est autre que celle de présenter ce test face aux FAR qui a tout l’air de peser gros sur l’avenir de la stabilité du club. En effet, Kamel Mouassa jouera certainement son capital estime qu’il compte reconquérir auprès des fans canaris dont une certaine partie lui garde rancune depuis son précédent lâchage de l’équipe. Le match de ce vendredi se présente un peu comme le match de la réconciliation pour lui avec le public de la JSK. S’il parviendrait bien sûr à bien guider son onze sur le bon chemin de la victoire. Rien que la victoire ! Pour éviter que tout ne bascule à nouveau dans l’incertitude, la JSK de Mouassa et Saïb doit absolument gagner ce vendredi face aux FA de Rabat.
Car tout autre résultat contrarierait sérieusement l’équipe dans la suite de cette champion’s league, et le nouveau staff dans sa mission future. Il n’est pas question des compétences du duo qui seraient alors remises en cause mais au moins d’un timing mal maîtrisé par le duo Mouassa – Moussa.
Car, eux qui sont venus antérieurement à ce test, ils se doivent de l’assumer pleinement même s’ils n’ont eu qu’une petite semaine pour le préparer. Leurs sympathisants, le cas échéant d’une déconvenue, pourront toujours dire qu’ils sont victimes d’être venus un peu trop tôt.
Dans le cas contraire, ils passeront certainement pour les grands sauveurs qui enfonceront un peu plus Aït Djoudi. C’est celle-là la logique du foot et de la passion que ce jeu suscite chez les foules. Aït Djoudi, aujourd’hui parti au CRB, ses remplaçants : Kamel Mouassa, Saïb et Hanachi, qui les a fait revenir, sont certainement conscients de tout cela.
Comme une carrière d’un joueur peut se jouer sur un geste fin ou un léger tacle non intentionné, un match pourrait lourdement influer le cours de vie d’un club. Parfois, ça arrange tout et ça propulse les auteurs vers les cimes, parfois à défaut de vous terrer, au mieux, ça vous éjecte. Aït Djoudi les a toutes vécues.
Le duo Saïb et Mouassa n’aimerait certainement pas subir de sitôt la dernière sentence. Alors…La bonne réponse est dans le texte mais la meilleure reste à conquérir ce vendredi sur le terrain.
Djaffar Chilab.