Le programme étalé sur deux jours s’est déroulé à l’intérieur de l’école primaire dont la vaste cour a pu accueillir un public nombreux, avide de spectacles et de culture.
Jeunes et moins jeunes, femmes ou hommes ont pu admirer une exposition sur la guerre de Libération, montée autour de portraits de chahids et de moudjahids, d’articles de presse… 0Les témoignages ont apporté des éclairages sur des péripéties locales de la guerre à l’aide de détails restés encore vivaces au fond de la mémoire des anciens combattants.
Le film tiré de l’œuvre sublime de Mouloud Mammeri L’opium et le bâton a été projeté devant une forte assistance. Il faut savoir que de nombreuses scènes de ce film historique ont été tournées dans ce village même qui a aussi fourni des figurants, en sorte que ce film et cette agglomération ont un lien quasi organique et affectif.
La journée du 5 juillet, une délégation d’anciens moudjahidine et de citoyens s’est recueillie devant le monument érigé à l’entrée du village.
La suite du programme a été consacrée au théâtre, une exhibition d’arts martiaux, une chorale… Un gala animé par des jeunes chanteurs amateurs a fait monter de plusieurs crans l’ambiance de liesse.
Ce programme varié a enchanté le public qui ne tarit pas d’éloges sur la jeune association drivée par des jeunes qui essayent un tant soit peu de secouer la léthargie et le pessimisme ambiants.
Les jeunes Idir, Salhi et autres bénévoles ont besoin de toute la sollicitude des autorités en charge de la culture et du mouvement associatif, en fait voilà une association qui donne avant de recevoir.
Amarouche