l Le directeur général de la Sûreté nationale, M. Ali Tounsi, a déclaré hier matin, à Béjaïa, où il présidait une cérémonie inaugurale de portes ouvertes sur la police aux frontières que “la situation sécuritaire s’améliore et statistiquement et du point de vue de l’impression générale”. Très succinct malgré les sollicitations de la presse locale, le chef de la police affirme sommairement que la lutte antiterroriste se poursuivra sans relâche jusqu’à l’extermination du phénomène. Il rappelle que le président de la République avait, à travers son dernier discours, enjoint à toutes les forces de sécurité de maintenir la pression sur les foyers de subversion terroristes et qu’il en sera donc ainsi. Face aux multiples défis de la criminalité, la police s’attelle à un renforcement permanent de ses structures pour un maillage conséquent des territoires.
Au calendrier de la visite bougiote de M. Ali Tounsi figurent également l’inauguration de la 6e Sûreté urbaine de Béjaïa au quartier d’Ighil Ouazoug et le commissariat de Guendouza à Akbou, aussitôt après le coup d’envoi de ces portes ouvertes sur la PAF qui se tiennent jusqu’à mercredi, à la Maison de la culture. La PAF qui choisit cette période de fort accroissement du trafic des voyageurs pour se présenter au grand public est un démembrement de la police nationale qui s’occupe spécifiquement du contrôle transfrontières des personnes et de leurs biens. Ses missions font l’objet d’une adaptation permanente, en raison notamment, de l’accroissement continu du trafic de voyageurs et des actions de contrôle conséquentes.
En 2006, 2 464 071 personnes étaient entrées sur le territoire national contre 1 843 192 en 2001. C’est dire l’importance du challenge de l’adaptation des compétences et des techniques qui s’imposent à la PAF.
M. B.