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Douze mis en cause relaxés

L’affaire opposant les douze animateurs de la Coordination intersyndicales avec le ministère de l’Education nationale a connu un dénouement heureux avec l’annonce de la relaxe des enseignants estés en justice. Il s’agit, en effet, de six syndicalistes affiliés à la Coordination l’intersyndicales composés des syndicats CLA, SETE-Béjaïa, UNPEF, CNAPEST, SNTE et du SNAPEST et de six autres membres du bureau nationale du CNAPEST. Les chefs d’inculpations retenus par la chambre d’accusation sont, entres autres: appartenance et création d’associations non agrée, déconsidération des actions du justice, appel à des grèves illégales et rassemblements non autorisées. Les premiers poursuivis attaqués en justice pour avoir signé un préavis de grève en 2004 alors que les autres sont accusés d’avoir initiés des grèves cycliques. Les animateurs du CNAPEST ont été sous le coup d’un contrôle judiciaire, entre avril 2004 et septembre 2006, assorti du retrait de passeports. Lors des débats et des plaidoiries, les avocats de la défenses ont dénoncé les fondements juridiques de la plainte du ministère de l’Education, le détournement des procédures judiciaires par l’administration pour casser le mouvement des grèves et les conditions déplorables dans lesquelles les professeurs accomplissent leur travail. Le représentant du département de Benbouzid avait demandé la retrait de la plainte. Il faut retenir que la décision de relaxer les onze professeurs a été accueillie avec soulagement par l’ensemble de concernés. Apostrophé, Redouane Osmane, porte-parole du CLA, qui accumule à lui seul 14 procès en quatre ans, a exprimé sa satisfaction et son soulagement.  » Le juge a compris nos arguments, notamment le droit de faire des grèves et porter nos revendications. La relaxe décidée par la justice prouve que nous avons une cause juste « , a-t-il souligné. Ali Lemdani, chargé de la communication au CNAPEST, lui aussi concerné par la relaxe, a estimé, pour sa part, que cette décision prouve que les enseignants étaient engagés dans une cause juste, en précisant que ce même combat était conforme aux lois des Républiques notamment les lois régissant le monde du travail. Il soutient que justice a été rendue au grand bonheur des professeurs poursuivis en justice.

Hocine Lamriben

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