“Nous avons beaucoup de potentialités non encore explorées”

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Invité par la Chambre de commerce et d’industrie du Djurdjura, l’ambassadeur de la République de Madagascar à Alger a rencontré hier les opérateurs économiques de la région à l’hôtel Lala Khedidja de Tizi Ouzou.Le Dr Vola Dieudonne Razafin Dralambo a insisté, dans son intervention, sur l’importance de la dynamique de coopération économique entre les pays africains, notamment dans le cadre des relations du développement sud-sud.A cet effet, d’ailleurs, dans l’optique de convaincre les opérateurs économiques algériens à investir à Madagascar, l’hôte de la ville des Genêts a essayé de résumer globalement les potentialités dont jouit son pays mais qui demeurent toutefois non explorées.Il citera, à titre d’exemple, le tourisme, l’aquaculture, la pêche, l’artisanat et l’agriculture. “Nous avons 45 000 tonnes de ressources halieutiques non encore exploitées tout comme des sous-sols très riches. Nous voulons faire venir des opérateurs économiques pour l’exploitation également du volet de l’information et communication”, a-t-il dit tout en précisant que le gouvernement malgache a, récemment, procédé à l’application d’un guide facilitant toutes les modalités aux investisseurs étrangers, notamment. “Nous avons procédé à la détaxation de certains matériaux pour favoriser le développement économique. D’ailleurs, nous avons opté pour une méthode de facilitation aux investisseurs étrangers. A Madagascar, les formalités de création d’une entreprise ne durent que trois jours alors que l’investisseur peut se faire délivrer un visa dans 5 jours seulement”, a-t-il ajouté avant de noter que l’Etat malgache a mis en place tous les mécanismes allant dans le sens d’encourager les opérateurs économiques à s’y installer. Il a, aussi, souligné que le volet de la technologie de l’information et télécommunication, en dépit d’un essor remarquable, reste toutefois insuffisant pour couvrir tout le territoire de Madagascar. C’est ainsi, estime-t-il, que des licences ont été accordées à tous ceux qui veulent investir dans ce domaine afin d’étoffer le réseau téléphonique.

A. Hafid

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