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Séminaire sur les droits de l’Homme à Melbou

La Ligue algérienne des droits de l’Homme, a organisé, en collaboration avec l’ONG italienne CISP et avec l’assistance de l’association Etoile culturelle d’Akbou, au complexe Djorf Edhahabi de Melbou, une université d’été qui portera sur des thématiques liées aux droits de l’Homme.

Ce séminaire s’étalera du dimanche 8 au mercredi 11 du mois en cours et verra l’intervention d’éminents militants et universitaires des deux rives de la Méditerranée. Devant un parterre de près d’une centaine de jeune et de moins jeunes venus de Kabylie et d’Oran, l’historien et sociologue Djerbal et Me Zehouane ont inauguré cette rencontre par la présentation de l’histoire et la philosophie des droits de l’Homme et surtout la problématique algérienne. L’intervention de Mme Boussaïd, enseignante universitaire, sera très suivie par les présents, d’autant plus qu’elle traite de l’universalité des droit de l’Homme, principal sujet de la rencontre. Elle dira que l’application théorique des droit de l’Homme ne peut se faire sans tenir compte de l’environnement social, culturel et religieux de la société.

Explicitant la déclaration universelle des droits de l’Homme et ses concepts, elle s’étalera sur les libertés fondamentales, économiques et sociales, de libre expression et de la personne. Toutefois elle signalera que la particularité africaine rappelle que l’Homme est avant tout un membre de la communauté et qu’il est soumis ainsi à certains règles imposées par cette dernière. Lui succédant, M. Babadji, enseignant universitaire, narrera l’histoire de l’émir Abdelkader et sa position de précurseur des droits de l’Homme comme découvert bien après sa mort. Des ateliers seront formés pour débattre du noyau dur des droits de l’Homme, de l’éffectivité des droits de l’Homme et enfin des droits des minorités et des peuples autochtones. Les derniers intervenants seront Mme K. Gaïa Chaslan qui abordera la société civile et la citoyenneté et M. F. Bazier qui traitera lui de la paix et de la non-violence.

Les organisateurs n’ont pas occulté l’aspect distractif de la rencontre en prévoyant une soirée théâtrale pour la soirée du lundi et une rencontre avec un groupe du CISP qui travaille sur l’émigration clandestine avec une projection de film qui traite du sujet, pour le lendemain. Comme son thème l’indique, cette rencontre est un regard algérien sur l’universalité des droits de l’Homme.

A. Gana

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