Tout comme chaque fin d’année scolaire, l’heure est à la récompense après l’effort. Au niveau du CEM Sellam-Arezki de Frikat, cette cérémonie de fin d’année est devenue une tradition.
En effet, après une année de travail et d’efforts conjugués des professeurs et des élèves, la direction de l’établissement, en collaboration avec l’association des parents d’élèves, a organisé hier une cérémonie de remise de prix aux élèves ayant obtenu de très bons résultats.
“C’est un grand établissement. Il compte plus de mille élèves. Le deuxième en effectif au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou. Avec la volonté de tous, nous avons pu tout de même gérer la situation”, nous a répondu M. Ramdane Derdiche, en sa qualité de directeur de ce collège. Pour lui, le résultat obtenu au BEM n’est pas attendu.
“Même si nous avons mis toutes les chances du côté des élèves, le résultat reste insuffisant. Nous avons constaté qu’il y a aussi la part de responsabilité des parents”, a-t-il enchaîné. Au niveau de cette école, il nous a été donné de constater que ce ne sont pas les moyens qui manquent.
“Nos élèves viennent de loin. Il y a ceux qui font plus de quatorze kilomètres. Ils arrivent souvent avec une heure de retard. Et puis, n’oublions pas aussi que cette région est pauvre. En dépit de toutes les difficultés, la totalité des élèves sont pris en demi-pension”, a ajouté notre interlocuteur. Les quatre vingt deux élèves méritants ont reçu des prix offerts par l’association. Chacun a eu droit à un cartable rempli de fournitures scolaires et une calculatrice.
Un membre de l’APE nous a déclaré que lui et les autres membres sont à la disposition des élèves. “Je pense que l’année prochaine, nous nous suffirons plus de cet effectif pléthorique parce que l’autre CEM va ouvrir ses portes. Nous aurons seulement dix-huit divisions”, nous a confié
M. Derchiche, avant de conclure : “Je félicite toute l’équipe administrative dont l’économe, M. Attar Méziane, qui fait beaucoup de choses pour ce CEM ainsi que toute l’équipe pédagogique pour ses efforts déployés”.
Amar Ouramdane
