Idjerouidène n’a pas oublié…

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Sauf que si d’habitude l’évènement est généralement initié de manière collégiale, cette fois l’initiative est à mettre à l’actif d’un seul homme, M. Idjerouidene en l’occurrence, patron de la compagnie aérienne Aigle Azur, natif de la région, qui a pris tout sur lui pour faire vivre quelques moments de bonheur aux siens. Ce dernier a fait une offrande consistante au village et financé toutes les charges de la fiesta qui a été ouverte à toutes les populations des contrées avoisinantes. Tout le monde, sans exception, a été convié à partager une grande « Ouâda » où le couscous traditionnel et la viande d’agneau étaient à l’honneur. C’est ainsi que dès la matinée, les familles ont afflué vers ce haut lieu du village qui abrite le cimetière, alors que d’autres volontaires y avaient pris leur quartier général dès la veille pour mettre au point les derniers préparatifs. Bien avant la mi-journée, les lieux étaient déjà bondés de monde des deux sexes et de tous les âges, venus manifester leur reconnaissance à cet homme qui leur a tant fait. Chacun à son tour, personne d’ailleurs n’a manqué de lui rendre hommage en direct devant la caméra de Berbère Télévision conviée à couvrir l’événement. Présent sur place en compagnie de quelques membres de sa famille, Méziane, le fils aîné de Idjerouidene et non moins directeur général délégué de la Compagnie aérienne familiale, était tout simplement ému devant tant d’égard qui lui a été manifesté. Par ce geste qui l’honore hautement, Idjerouidene a surtout voulu rappeler que le succès ne lui est pas du tout monté à la tête et qu’il n’a pas oublié d’où il a…décollé. C’est l’autre leçon qu’il veut inculquer à son fils qui, à 24 ans, s’est déjà forgé dans l’aviation : Ne jamais oublier ses origines. C’est son…aéroport le plus sûr.

Djaffar C.

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