Le jour se lève, respire longuement le soleil, envoie aux quartiers, vent en souffle tiède et puis monte en cris d’espoir que dire après tant d’autres de ses rivages, de ses montagnes sur ses plateaux que raconter sur ses reliefs, ses étendues c’est l’Algérie.
Un projet ambitieux pour la rénovation de la Pêcherie d’Alger pour lui donner un nouveau “look” au profit des habitants de la capitale ainsi qu’aux touristes. En accompagnement, des restaurants, des centres commerciaux un endroit de loisir rêvé, quoi ! le projet en question a coûté 400 millions de dinars.
Malheureusement toutes ces infrastructures ont fait l’objet de vandalisme, de lieu de débauche.
où des personnes font leurs besoins biologiques.
La propreté laisse à désirer et les odeurs vous donnent la nausée.
C’est regrettable une seule pêcherie pour toute la capitale.
En effet, le moment est venu pour notre pêche de couvrir l’étendue du littoral profond de 200 miles, que le droit mondial place sous la souveraineté algérienne les responsable algériens qui ont piloté et signé le contrat de pêche de thon avec les étrangers pour pêcher dans les eaux territoriales algériennes, sont satisfaits et nous promettent que ces contrats seront élargies à d’autres partenaires. Des chercheurs, scientifiques, des journalistes sont unanimes pour tirer la sonnette d’alarme sur les dangers que présentent ces contrats
* Tous les pays de la Grande Bleu guettent les passages des bancs de thon désarmés sauf que l’Algérie n’a pas de flotte adéquate pour la protection et la reconstitution de la faune marine.
– “Brader” notre richesse halieutique pour des “miettes !”. Pourquoi ne pas exploiter et produire à notre profit les produits de la mer ? Ces importants bancs de thon qui croisent dans nos eaux pour terminer leur course dans les filets des pêcheurs tunisiens,
en nous faisant narguer par ces pêcheurs au sonar.
Pourquoi ne pas récolter des recettes plus intéressantes dans les pays européens et asiatiques. Le projet qui fut préparé pour la pêche halieutique et océanographique en regroupant des scientifiques, des professionnels pour le mener à bien.
Pourquoi n’a-t-il pas été mis en œuvre?
L’Etat a consenti des crédits aux professionnels du secteur de la pêche avec des ambitions “sine qua non” et un cahier des charges bien spécifique au secteur de la pêche.Comme appui au renforcement de cette pêche artisanale, n’ont-ils que ces gens sans qualification profitant de l’aubaine et ne pensant qu’à s’enrichir avec l’argent du contribuable?
C’est ce qui a “engendré” toute cette “anarchie”
Nous sommes en train de “gaver” un secteur de la pêche à “l’agonie”
Mais de tout cela, qui s’en soucie? Sinon le pauvre consommateur qui aimerait, de temps à autres, offrir à ses gosses, des protéines animales dont ils ont tant besoin. Qu’on se débarrasse de ces sales attitudes de rejeter le poisson en pleine mer, afin de maintenir les coûts du marché comme pour “narguer” nos consommateurs. Faudrait-il attendre que le poisson nous prenne en pitié ?
Il faudrait applaudir tous les efforts de l’Etat et du président M. Abdelaziz Bouteflika en matière de financement des microentreprises en faveur des jeunes. Dans tout cela, je ne cherche ni reconnaissance ni à exercer une activité quelconque, j’ai appris à aider mon pays, l’Algérie à sortir de cette crise économique plutôt qu’à tirer profit de cette situation. L’importance des défis compliquent les contributions conjuguées. Bien imprégné des négoces internationaux, connaissant bien les marchés européens et asiatiques en poisson frais, je formule le vœu d’offrir mon concours pour toute éventuelle observation dans le domaine halieutique et cela en bénévole. La barre et les voiles sont dans le camp de la tutelle. Bon vent.
M. Alloun Lotfi – ancien marin- haute-mer
– Ancien exportateur de poisson en Algérie
– Ancien exportateur au Panama
