Une Nigériane et un Congolais contrôlés positifs

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l Deux athlètes ont été contrôlés positifs par la commission anti-dopage des Jeux africains qui doivent être clôturés lundi, ont annoncé dimanche les membres de cette commission lors d’une conférence de presse tenue au stade du 5-Juillet (Alger). Ces cas de dopage concernent, selon le président de la commission antidopage des JA 2007, le docteur Zahir Bensoltane, la Nigeriane Udoh Blessed (haltérophilie-catégorie des 48 kg) et l’Angolais Rulo Nuno (natation).

Ces deux athlètes qui ont pris des produits « masquants » interdits par l’Agence mondiale antidopage, à savoir le diurétique pour l’Angolais et le stéroïde anabolisant pour la Nigeriane, ont été immédiatement suspendus des Jeux.

A cet effet, la commission a retiré à l’athlète nigeriane les trois médailles (une en or, une en argent et l’autre en bronze) remportées dans sa catégorie, alors que les résultats du nageur angolais, qui n’a pas obtenu de médailles, ont été annulés.

Ces deux athlètes ont, toutefois, la possibilité de demander des contre-analyses, mais à leurs propres frais, tout comme ils peuvent faire appel auprès du Tribunal sportif international après les sanctions qui seront prononcées à leur encontre ultérieurement par les instances du Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA), a encore expliqué Dr Bensoltane. Il a précisé, en outre, que 630 contrôles antidopage ont été effectués depuis le début des Jeux africains d’Alger, à moyenne de 30 contrôles par jour dans des laboratoires à Tunis et à Paris. Il a ajouté, à ce propos, que ces contrôles ciblent particulièrement les athlètes médaillés d’or, alors que pour les autres, ils sont tirés au sort, soulignant que ces contrôles se déroulent « dans la transparence la plus totale » et s’effectuent « conformément aux normes internationales recommandées par l’Agence mondiale antidopage ». Par ailleurs, Dr Bensoltane a fait savoir que l’Algérie sera dotée d’un laboratoire antidopage qui sera « bientôt opérationnel », ce qui « nous permettra », a-t-il soutenu, de ne plus « recourir aux laboratoires étrangers pour les contrôles antidopage”.

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