Comme tous leurs pairs des autres villages, à la sortie du travail ou de l’école, ils dévalent une piste sinueuse pour se rendre sur leur terrain de fortune pour y organiser une rencontre de football ou s’adonner à des entraînements intensifs. Ainsi chaque après-midi, ils arpentent balle au pied la pelouse du… stade. “Nous n’avons d’infrastructures de loisirs que ce terrain de sport qui demeure le seul endroit où les jeunes se retrouvent pour une partie de plaisir”, nous dira un jeune sportif. Cela étant, les jeunes de cette localité souhaitent, tout de même, que cette aire de jeux soit aménagée en terrain de football digne de ce nom par la réalisation des infrastructures qui manquaient. “Du moment que c’est notre seul lieu d’évasion, nous souhaitons que les autorités locales lui accordent dans le futur un projet d’aménagement pour la réalisation d’une clôture, des vestiaires et des douches, commodités devenues de nos jours indispensables”, renchérit notre interlocuteur. Dans nos villages, il faut bien le dire, de piètres infrastructures réalisées parfois par la communauté tente de faciliter la vie pour la masse junévile locale c’est bien le cas à Thadarth Ouadda. C’est dire qu’avec un minimum de moyens la réussite peut être au bout du pied pour nombre de jeunes dans ce village enclavé. Ces jeunes rêvent d’ailleurs d’avoir un ou même plusieurs des leurs parmi les joueurs performants et qui évolueront dans les clubs de la vallée ou pourquoi pas dans les montagnes de Kabylie, d’aucuns savent que nos villages isolés recèlent de brillants athlète qui ne demandent parfois que peu de moyens pour mettre au jour leurs talents. A ceux qui travaillent pour la promotion du sport de faire preuve de bonne volonté et d’aller les dénicher dans ces contrées isolées sans cela, ils demeureront ignorés.
L. Beddar