La Dépêche de Kabylie : Comment se porte la discipline des arts martiaux et le yoseikdanbudo particulièrement ?Z. Naceri : Comme le sport d’une manière générale, nous avons d’énormes contraintes. La discipline du yoseikanbudo est actuellement en baisse. Beaucoup de sections sont à l’arrêt, certaines travaillent, mais pas de façon soutenue. Même au niveau des compétitions wilayales, celles-ci sont à l’arrêt, mais d’une manière générale ceci s’applique à l’ensembles des arts martiaux.
C’est un tableau bien noir…Noir… non, mais que voulez-vous, quand toute la situation de ce sport qui est touchée, où l’on constate que des clubs disparaissent, d’autres sont en berne ou ne s’affilient pas… De cette manière, nous ne pouvons rien entreprendre quand bien même le travail de base et de formation ne s’arrête aucunement, car à cela nous y tenons.
A propos d’affiliation, certains clubs refusent de s’acquitter des droits de 5000 DA jugés trop élevés ?Comme vous venez si bien de le dire, cette somme est un droit et est des plus réglementaires, reste peut-être que le fait que nous soyons en fin de saison, pousse ces clubs à ne pas s’affilier. C’est compréhensible, sinon cette somme n’a jamais été contestée d’une manière ou d’une autre.
Une fin de saison, qu’en est-il alors de la compétition ?La saison a commencé bien tardivement à cause précisément de élections de la fédération, mais on à participé à tous les challenges où l’on a eu plusieurs titres nationaux. Quant à la compétition wilayale et autres tournois que nous avons pour habitudes d’animer, nous allons les tenir. C’est un engagement que nous tenons à respecter et à honorer.
Vous avez organisé le week-end passé un stage technique avec maître Mouhoub. Comment l’évaluez-vous ?Organiser un stage de cette envergure avec un maître de la discipline du yoseikanbudo est toujours bénéfique et porteur. S’il nous a permis outre de faire notre évaluation, il a été également un moment fort, où toutes les disciples se sont réunies autour du maître de la discipline, cela est très important.Combien de clubs compte votre ligue ?Actuellement seuls quatre sont officiellement affiliés, ESB, Assirem, M’cisna, Aït Smaïl, nous attendons toujours US Adekar, Fatima Ramdani Dadal pour leur emboîter le pas. Nous essaierons également de réanimer celles qui sont à l’arrêt comme El Kseur, Oued Ghir et bien d’autres, qui reviendront toutes, le moment venu et quand leurs conditions le permettront.
Le mot de la fin…Avec mon équipe, je travaille pour regrouper la famille du yoseikanbudo. Nous sommes sûrs que toutes les parties travaillent pour le même objectif qu’est le sport, ou la discipline. C’est cette dernière qui les réunira. Une dynamique est actuellement amorcée par la fédération des arts martiaux. Nous n’avons pas le droit de n’y pas souscrire.
M. O.