La Kabylie face au phénomène des kidnappings

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Ainsi concernant les crimes et les délits, les services de la gendarmerie ont constaté 4 260 atteintes aux personnes impliquant 5 086 individus dont 4 796 écroués. 5 792 atteintes aux biens ont donné lieu à l’arrestation de 5 012 personnes

16 atteintes à l’économie nationale ainsi que 1 046 liées à l’utilisation des faux, précise la même source.

Concernant les infractions courantes, les affaires mises au jour concernent notamment les vols avec 4 688 affaires, impliquant 3 768 personnes dont 3 630 écrouées, indique la gendarmerie, ajoutant que 3 152 affaires sont enregistrées pour coups et blessures, 220 pour utilisation de faux documents administratifs, 520 menaces, 128 viols, 422 affaires liées à la destruction et dégradation des biens, 92 homicides volontaires.

Durant cette même période, les éléments de la Gendarmerie nationale ont relevé 1 202 affaires de trafic de stupéfiants, donnant lieu à 1 513 mises sous écrou. Les mêmes éléments ont saisi plus de 2 320 kg de cannabis et 60 344 substances psycchotropes.

S’agissant de la lutte contre la contrebande, 2 054 affaires ont été traitées donnant lieu à l’arrestation de 2 541 personnes.

Enfin, les éléments de la Gendarmerie nationale ont dévoilé 107 affaires de fausses monnaies impliquant 145 personnes et 917 affaires de trafic de véhicules mettant en cause 1 115 individus, indique encore les éléments de la Gendarmerie nationale.

Le phénomène du kidnapping se multiplie en Algérie

D’autres nouvelles formes de criminalité ont tendance à prendre à leurs tours de l’ampleur dans notre pays, tels que le kidnapping, ce phénomène a crée une véritable psychose et à laissé libre cours à la spéculation à plus d’un niveau. Ces derniers temps, la presse nationale a rapporté plusieurs cas d’enlèvements concernant des enfants, des jeunes femmes, de personnes et de riches, ou les enfants de familles riches.

Les chiffres sont alarmants, les derniers bilans rendus publics par la Gendarmerie nationale, démontre la gravité de la situation, car entre le mois de mars 2006 et avril 2007, on a enregistré 87 affaires de kidnapping pour la seule région de Kabylie qui englobe les wilayas de Tizi-Ouzou, Boumerdès, et Bouira, soit une moyenne de cinq enlèvements par mois. Plus de 50 milliards de centimes auraient été versés par les familles des personnes enlevées, durant cette même période.

Pour ce qui est des autres formes de kidnapping, pour la plupart des cas accompagnés de viols, de tortures et de graves agressions physiques et morales, il est triste de constater qu’ils sont toujours traités et inclus dans le volet des atteintes aux personnes, lorsqu’on présente des bilans par les services de sécurité.

Il est à noter qu’il faut bien prendre des mesures pour lutter sérieusement contre ce phénomène, surtout que du côté de la justice où l’on n’enregistre pas vraiment de peines sévères contre les coupables de ces drames. Faut- il donc attendre que le kidnapping prennent la même ampleur que celle prise par les vols des portables, ou par le trafic de drogue, ou le phénomène des harragas, qui menace la vie de milliers jeunes Algériens, pour avoir de sérieuse réactions ?

Lynda Louifi

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