Les retardataires, peuvent être également, selon lui des bacheliers inscrits dans des établissements qui ne dépendent pas du ministère de l’Enseignement supérieur, sans oublier les étudiants ayant obtenu leur bac pour la deuxième ou troisième fois et qui ne comptent pas suivre une filière précise. Mais il a insisté sur le fait que les retardataires » n’ont qu’à assumer leur responsabilité. » M.Benhamouda a fait savoir que 47 % des inscrits ont pu obtenir le premier choix sur leurs fiches de vœux et 84 % des futurs étudiants ont été orientés vers des filières se situant entre le premier et le cinquième choix. Les nouveaux bacheliers acceptés dans l’une des 10 filières choisies, représentent 97 % des inscrits, affirme M.Benhamouda en soulignant que « c’est pratiquement la totalité des inscrits qui ont pu être affectés à l’un des dix choix. » Tous ces étudiants n’ont pratiquement aucun choix d’introduire un recours. Seuls les bacheliers qui n’ont pas été affectés vers l’une des 10 filières choisies, ont le droit de faire des recours. A cet effet, des études de recours ont été faites selon les exigences pédagogiques, telles que les moyennes obtenues au bac. Cette année, les déçus ne sont pas nombreux, dans la mesure où ils ne représentent même pas 1 % des inscrits. La suite à donner aux dossiers de recours sera connue, selon le même responsable aujourd’hui.
Par ailleurs, le responsable de la communication a indiqué que le nouveau système LMD
( Licence, Mastère, Doctorat ), qui commence à intéresser les étudiants, est disponible dans 40 universités à l’échelle nationale. A cet égard, il a ajouté que près de 80 000 étudiants y ont été inscrits, soit 30 % de la totalité des inscrits. Selon M.Benhamouda, les familles qui ont occupé les cités universitaires ou d’autres indus occupants, ont été avisés pour libérer les lieux, dans le cas contraire, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur. Il a, ensuite, ajouté » nous sommes là au service de l’étudiant. »
En outre, 38 000 nouveaux lits seront réceptionnés cette année, ajoutés aux 120 000 libérés par les étudiants ayant terminé leur cursus universitaire affirmera-t-il.
Interrogé sur le transport universitaire, M. Benhamouda a annoncé que l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA), ex-RSTA, verra son entrée cette année pour le transport universitaire.
Aussi des opérateurs privés ont pu retirer leur cahier de charges pour pouvoir travailler dans le transport universitaire, a-t-il expliqué. Mais, ces autres opérateurs n’ont pas été encore choisis, a-t-il dit tout en précisant que les portes sont ouvertes pour tous ceux qui s’intéressent à ce domaine.
Samira Oulebsir