Redéployées depuis mardi dernier dans les maquis à cheval entre Si-Mustapha et Zaâtra, 18 km à l’est de Boumerdès, les forces combinées de sécurité y ont désamorcé, a-t-on indiqué, plus d’une quarantaine de bombes artisanales.
Au premier jour de l’opération, le commandement local de l’ANP avait, pour rappel, sollicité l’intervention d’au moins trois hélicoptères de combat pour anéantir les groupuscules de terroristes réfugiés dans des zones inaccessibles. Relayé par l’artilleries classique, les raids aériens se ont été concentrés sur de nombreux endroit suspects.
Mais vu l’impossibilité d’effectuer une fouille au niveau du périmètre intensément bombardé, aucun bilan de l’opération n’a pu être fourni. L’on précise, cependant, que l’utilisation des bulldozers aura permis le déminage des différents sentiers, avec comme bilan le désamorçage de plus d’une quarantaine de bombes artisanales.
L’armée cible, là, pour la énième fois, les serriates sanguinaires d’El Arkam. Certaines sources laissent entendre que celles-ci se composent actuellement, au bas mot, d’une soixantaine d’élements dont vingt-cinq (25) sont des nouvelles recrues de l’ex-GSPC, presque toutes originaires du village agricole voisin d’El Quaria.
Employant la tactique des bombes, à l’occasion, ces groupuscules de l’islamisme armé s’attaquent aux forces de sécurité. En moins de cinq mois, trois attaques terroristes y ont été signalées, deux contre les brigades de la Gendarmerie nationale et la troisième contre un Patriote. Bilan : 1 gendarme tué et cinq autres blessés.
Salim Haddou.
