Site icon La Dépêche de Kabylie

La ville livrée aux embouteillages

La ville d’Azazga vit ces derniers temps au rythme infernal des encombrements incessants. Des bouchons allant jusqu’à plusieurs centaines de mètres se forment en effet à longueur de journées dans les différentes artères de cette localité. Cela est dû en fait, au fait que cette coquette ville se trouve actuellement “en chantier”.

Des travaux pour la réalisation de différents projets, tels que la réfection des chaînes AEP, du réseau assainissement ainsi que celui portant l’aménagement urbain battent leur plein. En somme, c’est toute la ville qui est livrée aux engins des entrepreneurs chargés des projets.

La situation est ainsi : route barrée par-là, une autre rétrécie par-ci, des trottoirs défoncés font que ces encombrements deviennent inévitables. Même ceux qui connaissent la moindre ruelle et déviation ne peuvent s’épargner les longues files qui en résultent. Inutile de dire que cette situation et les désagréments qu’elle engendre ne sont pas fait pour plaire aux automobilistes, lesquels doivent également affronter la torride chaleur qui sévit à Azazga.

Ces embouteillages durent matin et soir. Il ne faut pas oublier que la localité d’Azazga constitue un carrefour et un passage obligatoire pour rejoindre plusieurs régions, telles Yakouren, Bouzeguène, Ifigha… Pour traverser la ville d’Azazga, il faut vraiment être patient. Hélas, ce n’est pas tout le monde qui l’est et qui peut l’être avec notamment cette canicule. On voit ainsi souvent les “pressés” user de manœuvres “interdites”, créant du coup une anarchie indescriptible. Cela, même si les agents d’ordre font de leur mieux pour organiser la circulation. Il faut avouer, toutefois, que quelquefois il devient difficile à gérer. Des blocages deviennent, en effet, inévitables. Les coups de klaxons assourdissants font le reste de ce marasme qui atteint son paroxysme aux heures de pointe et durant les week-ends.

Pourtant, cette situation peut encore durer et se prolonger. La fin des travaux de tous ces projets entrepris n’est pas pour demain.

Or, il est, en outre, peut être temps de penser à créer une artère ou d’autres routes et à renforcer le réseau routier de la ville d’Azazga, devenue aujourd’hui une importante cité.

M. O. B.

Quitter la version mobile