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La semoule frôle les 4 000 DA/Quintal

l Les classes populaires et moyennes commencent sérieusement à s’inquiéter de ce pouvoir d’achat qui ne cesse de se dégringoler particulièrement depuis quelques mois où les principaux produits alimentaires ont connu une extraordinaire hausse. En effet, après le lait et ses derivés, les fruits et légumes (on en citera, la reine des légumes, son excellence la pomme de terre qui s’écoule à 60 dinars/kg), voilà que deux produits des plus stratégiques “s’envoler” pour atteindre des prix qui dépassent l’entendement, à savoir la semoule qui s’écoule à 4000 dinars le quintal (1000 dinars pour un sac de 25 kg) et l’huile de table qui frôle les 500 dinars un bidon de 5 litres. C’est dire que tout ne baigne dans l’huile pour les ménages qui, abasourdis, ne comprennent rien à cette mercuriale de bazar qui s’installe chez nous : “Nous savons que ce sont les règles de l’offre et la demande qui fixent les prix, nous comprenons les principes de l’économie de marché, mais où est-diable- le rôle régulateur de l’Etat ?”.

Ainsi, certains pères de famille restent persuadés que cette inouïe hausse des prix des produits alimentaires de base est due également à la spéculation. “Des détenteurs de capitaux emmagasinent des produits pour nous les faire ressortir quand ils le désirent, vous verrez bien le prix de l’huile de table en ce mois de Ramadhan qui s’annonce d’ores et déjà ruineux !”, s’inquiètent-ils. C’est dire enfin que la vie devient de plus en plus onéreuse en Algérie au grand désappointement des ménages, particulièrement de ceux qui vivent que de leurs maigres revenus.

Idir Lounès

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