Ces dernières années, certaines cités, pour ne pas dire toutes, sont à l’abandon. Il est utile de construire des logements, d’édifier des immeubles mais il faut aussi penser à l’esthétique du milieu et de l’environnement.
D’autres mesures doivent accompagner ces projets. A Lakhdaria, au nord de la ville, la cité “Le Lycée” offre au visiteur une image de désolation. Un état de dégradation est observé.
Des terrains destinés pour des espaces verts sont abandonnés et se sont transformés en parcelles incultes où seuls les chardons et autres plantes sauvages poussent. Ces terrains sont envahis d’ordures, de détritus et les inévitables sachets en plastique.
L’état dans lequel se trouve le quartier n’est que le reflet de la négligence, de l’indifférence et de l’incivisme des uns et des autres. Les citoyens devraient s’organiser en comités pour mieux gérer leurs cités, créer un environnement sain et propre, veiller à la santé et à l’hygiène de leurs progénitures, qui doivent pouvoir jouer à l’extérieur sans risques d’épidémies au lieu de les condamner entre les murs de la maison et les priver de l’animation tant appréciée par les enfants.
Les responsables locaux et les citoyens doivent collaborer pour améliorer la situation en créant des espaces verts et mettre à la disposition des enfants les moyens de divertissement.
L’état des quartiers, voire des cités, est la même partout dans les communes, soit en milieu urbain ou en milieu rural, hormis les quelques cités où les résidants prennent en charge leurs collectivités du côté des chaussées, de l’éclairage public, l’enlèvement des ordures, mais il concerne également les espaces verts qui donnent une beauté aux cités et offrent la joie, le réconfort et le repos.
Pour bien réussir l’opération “Blanche Algérie”, les élus locaux devraient impliquer les citoyens en initiant un concours pour la cité la plus propre.
L’entretien de l’environnement et sa préservation passent avant tout par le citoyen, car les responsables des collectivités locales ne parviendront jamais à répondre aux besoins de la population et à toucher toutes les localités. En d’autres termes, la participation du citoyen est une nécessité et c’est l’affaire de tous. Il suffit d’un peu de volonté pour réussir à préserver son environnement.
Dans la plupart de nos cités, nous enregistrons l’absence d’endroits ombragés, voire d’arbres pour se protéger contre le soleil, il reste l’ombre des bâtiments avec laquelle le citoyen joue à cache-cache pour s’abriter.
A. Bouzaïdi
