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Mémorial pour les martyrs du village Aït El Hadj Ali

“Un peuple sans histoire est un peuple sans âme”, c’est dans l’esprit de cette citation que les citoyens du village, Aït El Hadj Ali, dans la daïra des Ouadhias, commune de Tizi n’Tlela, ont érigé un mémorial pour rendre éternel leur combat et s’inscrire dans la continuité avec les jeunes générations.

La stèle commémorative, installée au cœur même de ce village sera dans un proche avenir un lieu de pèlerinage pour partager avec la population locale ses souvenirs qui sont ceux de l’Algérie entière.

Le village Aït El Hadj Ali a été, pour rappel, le théâtre de plusieurs batailles particulièrement de 1956 à 1959, date à laquelle le village a été déclaré zone interdite et ses habitants évacués d’office vers les localités limitrophes. “Parmi nos actions, je citerai celle de juillet 1956, un grand rassemblement de moudjahidine a eu lieu pour préparer une attaque du camp de Tizi N’tleta, le 26 avril 1957, un ratissage a eu lieu à Tazral, 27 moudjadhidine tomberont au champ d’honneur”, raconte Si Lardi, la mémoire vivante du village. Sur la lancée si Larbi enchaînera “le 12 février 1959, quatre moudjahidine tombèrent à Tamda U Jebur les armes à la main à l’intérieur d’un abri. Suite à cette bataille, le village a été déclaré zone interdite après avoir torturé les veuves et traumatisé des enfants. Nos jeunes doivent prendre conscience de ce sacrifice pour faire vivre l’idéal pour lequel nos valeureux chouhada sont tombés”.

A. Z.

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