L’opération de ratissage qui a été enclenchée dimanche dernier et qui avait permis aux forces combinées d’abattre deux terroristes dans les maquis d’El Mokrani, daïra de Souk El Khemis, 45 kilomètres au nord-ouest de la ville de Bouira se poursuit encore à l’heure où nous mettons sous presse.
C’est au cours d’un accrochage que les deux sanguinaires ont été éliminés par les éléments de l’ANP. Depuis dimanche soir, les corps qui étaient entreposés dans la morgue de l’hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira ont été identifiés par les services de sécurité qui ont procédé à des analyses morphologiques. Ainsi les empreintes digitales relevées sur les cadavres ont dévoilé clairement leurs identités, d’autant plus qu’un des deux terroristes a été formellement identifié par sa famille. Il s’agit d’un certain Aïssa Necham, la trentaine, originaire d’El Mokrani et qui a rejoint les maquis en 1996. Le second est un certain Ferradj, originaire de la Gare d’Aomar.
D’après des informations recoupées mais non confirmées, ces derniers appartenaient à la phalange d’El Farouk. Notons enfin, que l’enquête menée par les forces de sécurité n’a pas encore révélée la nature des différents documents subversifs trouvés en possession des deux criminels. Nous apprenons seulement qu’en plus de ces documents, deux kalachnikovs et des grenades ont été récupérés.
On apprend également que l’important dispositif militaire est toujours en place dans cette région boisée où se serait réfugié un groupe de terroristes au nombre indéterminé. Aucun bilan officiel n’a encore été communiqué pour le moment.
Anzar O.
